samedi, décembre 30, 2006

See you Soon

Demain, la fête. On s'oublie. On boit. On passe à la nouvelle année. On retrouve. On se retrouve.

Lundi, on récupère.

Mardi, on s'en va. Go to Paris, retour Dimanche.

Bonne année mes petiots, on se retrouve à la rentrée.

samedi, décembre 23, 2006

On Verra Bien

Je fume clopes sur clopes, lis du Lolita Paille, et me sens prête à dominer le monde, du haut de mon perchoir désabusé. Hier soir j'ai pleuré, dans un appart' que je ne connaissais pas, dans des bras nouveau, face à Celui Qui Fait Que, et mes forteresses, derniers remparts protégeant le vide, ont fondus comme la neige qui ne se décide pas à tomber, alors que nous sommes la veille de Noël. Ce matin, je me suis réveillée avec le sourire et un mal de crâne atroce, suis partie acheter du pain, des gateaux et des croissants. En attendant. En attendant qu'Il tombe. Tombera, tombera pas? Et moi tomberais- je?

Qu'est ce que je fous?

Le temps s'arrête et passe trop vite, il est déjà 14h43, dans une heure je serais en ville, dans le froid pour trouver les ultimes cadeaux et me dire que je ne sens pas l'air glacial de décembre, puisqu'enveloppée dans une illusion toute propre et toute nouvelle.

- J'ai la trouille.

Une autre dimension, un monde parallèle, seule expliquation plausible. Le reste n'est rien, le vide n'est plus.

De l'ordre. Il faut de l'ordre.





Pensée du jour: café au lait croissants. Cliché.
Météo: j'attends la neige.

mercredi, décembre 20, 2006

Comme une chose et son contraire

Il fallait bien la tourner, la page. Pour la millième fois. Derrière un barrière de nouvelles amours, je croyais possible, mais tout s'effrite, encore et encore, et je ne mène pas mon sevrage à bien plus de 24h d'affilée. Comprenne qui voudra, peu de gens donc, mais au fond, je n'ai même pas l'envie d'être comprise. Parce qu'il y a des douleurs bien trop forte, et bien trop stupides pour être partagées.
Le dernier coup de pied à mon chateau de sable, je l'ai donné moi même, dans un état second et comme toujours malgrè moi. Il paraît que c'est mieux ainsi. Pour la millième fois, celle ci sera la bonne, puisque tout est détruit, pour de bon cette fois. Je me contenterais de miettes et ferais une jolie mosaïque, que je ferais tenir sur ma peau, pour ne pas oublier que.


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Retour en arrière, quelque mois suffisent, pour comprendre, ou justement ne pas comprendre. Déchéance et le reste aussi, ce que je n'admet pas chez les autres, ce que je déteste chez moi. Et l'image du bonheur me file la gerbe. Je vis par habitude.

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Pourtant, hier dans le froid, j'ai cru que je croyais. Pourtant mon sourire y croyait aussi. Pourtant j'ai presque envie d'y croire. Pour Lui. Pour Eux. Pour brûler cette foutue page et cracher l'encre que je ravale, l'ancre qui me tire vers le fond. Pour arrêter ma cyber-dépression. Et au fond, chapitre sans grand intêret. Donc.


Epilogue.




Pensée du jour: la solution ---> une heure au four, th°400
Météo: Averses et quelques éclaircies

dimanche, décembre 17, 2006

ET ON A ENCORE REFAIT LE MONDE!

Une église éclairée de bleue a guidé les pas de quatre jeunes personnes, vraisemblablement présent à une sauterie anniversariale. Au dire des témoins, il sagissait d'une soirée-psychanalise-karaté-pizzatique. Toujours au dire des personnes interrogées, les quatre jeunesen question représentaient une part cynique et extrêmiste de la société actuelle. Ils auraient passé la soirée en cercle restreint, se parlant par code (les mots Juifs, bonnet, karaté, oeuf jambon champignon emmental ayant été entendus à de très nombreuses reprises), et affichant des signes physiques caractérisques. En plus de porter des jugements grivois et vaseux sur la population présente, ils auraient passé la soirée à boire (vin blanc, rhum) et à s'isoler dehors 15min toutes les heures environ. Ils ont été retrouvés le lendemain, tous endormis dans un même lit (on soupçonne des moeurs légères). Interrogés par la Police, ils se disent appartennat à un club, Le Club Des Connards, qui compterait environ quatre adeptes, et assurent avoir passé une excellente soirée.

La Police s'interroge, la ville Sainte s'inquiète. Y'aurait il en leur mur le germe d'une nouvelle idéologie nihiliste?


Votre envoyé sur place, Connard n°4.






Pensée du jour: Connard en soirée... ^^

dimanche, décembre 10, 2006

A la Fraise

Mes gourmandises, comme ma confiture, je suis un monde de fraise et de sucre. Couleur rouge et morceaux de fruits, univers ambiance tagada fraise des bois. Et au petit déjeuner comme au repas, même envie de retourner dans ma jeunesse. Parce qu'étant petite, une glace ne s'imaginait qu'en bord de plage et à la fraise. Je me sculpte un ventre tartelette, moelleux et doré, pour l'offrir aux gourmand. Quand il tombera, il pourra s'accrocher à mes poignées pomme d'Amour. Et croquer.


Et s'il n'aime pas les Fraises, je n'ai rien contre le café.


Et sur ma peau aussi, les marques sont faites à la fraise. Grillée.





Pensée du jour: Varier les goûts et croque croque.

jeudi, décembre 07, 2006

Le Choix avec un grand C, comme Casse-C...

J'ai le choix. Entre diverses options. Magnifique évidence apparue en filigranes lorsque je travaillais à mon cancer-pneumonie, sous la flotte dans le froid clope au bec. Le choix donc me suis je dit. Le choix de choisir. Elémentaire? bof. Choisir quoi? D'arrêter de fumer. Non. De construire quelque chose de stable? Bof. De parler? Pas envie. De dormir? Je cauchemarde. De faire un régime? Pas motivée. Au fond, que de choix que je médite sans vraiment y penser.
Je choisis donc de ne pas avoir à choisir. Ca occupe l'esprit, repose et donne bonne conscience. Je choisis cependant de ne pas choisir le laisser aller, parce que le bac, parce que la vie, parce que eux, parce que elle, parce que je veux pouvoir raconter des conneries dans ma prochaine dissert de Philo.
Le choix, donc, d'aller bien. Ce n'est après tout qu'une question de choix.
Et le choix en fait de choisir, si fille ou garçon, si travail ou non, si peut être ou maybe not, si je préfère le sucré au salé, la nuit au jour, si petar ou tranxène, si Paris ou Toulouse, si lui ou moi, si nous ou eux, si rire ou rire, si Noisette ou Brésile, et si oui ou merde je vais bien.

Et je décide donc d'aller bien. Parce que j'ai le choix. Bordel.





Pensée du jour: c'est toujours ça, que les Américains n'auront pas!

dimanche, décembre 03, 2006

Artistiquement (2)

Etait-ce réellement pour l'Amour de l'Art, toi, dis moi? pas vraiment hein... non bien sur, ça ne fait pas mal. Pas plus que ça. Mais tout de même, je n'aurais pas cru. Je sais le pouvoir d'un corps nu, je sais les folies que provoquent les frustrations, oh oui je sais tout ça. Je sais que. Humain avant tout, là est l'excuse.
La confiance? oui bien sur. Elle reste là. Parce qu'après tout, ce n'est que pour le cul dirons nous cruemment. Va comprendre pourquoi je ne leur en veux pas.

Artistiquement, il ne reste qu'à foutre un bordel artistique dans tout ça. Il paraît que c'est la saison qui fait ça. Aidons la saison.

Hein, Jolie? aidons la saison. Bordélisons.

Pensée du jour: J'ai passé une bonne nuit.




mercredi, novembre 29, 2006

Artistiquement

Pour l'Amour, celui de l'Art uniquement, accepter de poser.
Pour l'Amour, celui de l'Art uniquement, accepter de poser. Nue.
Pour l'Amour, celui de l'Art uniquement, accepter de poser. Nue. Toute les deux.
Pour le plaisir, pour le mien uniquement, d'entendre le frottement du fusain sur le papier canson.
Pour le plaisir, pour le mien uniquement, d'avoir presque froid.
Et parce que j'aime l'Art, simplement.
Pour le plaisir des yeux, aussi, un peu.

Ce genre de jour ou tout semble possible.




Pensée du jour: oublier, le reste, les autres, un après midi.

lundi, novembre 27, 2006

Day off

Bateau la journée, et pourtant, comme un presque bien qui flotte, entre deux cigarettes. Une tranquilité, un équilibre retrouvé.
Bateau l'article, et pourtant.
Day off, les ennuis se sont fait la malle, même si. Délayés dans un café sans sucre ou fumés jusqu'au filtre. Peut être perdus derrière ces sourires, tout ces sourires.
Day off, tout va bien.
Et même, envie de m'oublier et de laisser éclater les bourgeons, de créer un cortège Dyonisiaque avant l'heure. Envie d'un Printemps Automnial, oui.

Day off, il est 19h36, et tout va bien.





Pensée du jour: la sexualité est une action exponentielle.

samedi, novembre 18, 2006

Parce que la nuit, je pleure

Sans le savoir et sans le sentir, bien malgrè moi comme toujours, en le rêvant presque, sans sursaut et entre deux agitations, la nuit je pleure. Parce que même dans mon sommeil je me perds et tangue, et dans le noir me cogne aux désillusion. Mon bras qui s'élève et retombe comme un souffle, à la recher de ton cou et ta nuque, sans arriver à la fin de sa course. Parce que je n'y crois pas, je ne sais plus comment croire. Et quand dans la nuit mon visage se recouvre d'insectes grouillant, quand ma respiration se brise et que mon sommeil se coupe, ouvrir les yeux devient nécessité absolue. Pour ne pas sombrer. Pour ne pas prendre l'eau.

Parce que tout coule, mon mascara comprit, sans que je n'en ai réellement conscience.





Pensée du jour: envie de flotter dans du liquide amniotique. Neuf mois d'hibernation pour renaître en Juillet.

mercredi, novembre 15, 2006

T'en a foutu partout!

De nos peines et de nos joies ne subsistent que les vapeurs. Et quand on fait bouillir le tout, forcément, ça déborde, et ça pourrit la cuisine. Je ne me sens pas une âme de marmiton mais je veux bien cuire dans une casserole, pour un peu que ça me réchauffe. Pour ce qui est du reste, je déborde. Et j'en met partout. Chaque recoin. Imprégné.
Y'a des nouvelles lingettes Monsieur Propre, très efficace selon la réclame.
Je veux un Monsieur Propre pour me nettoyer des restes.
Un Monsieur Bricolage pour rafermir mes charpentes.
Un Monsieur Tout Le Monde pour me fondre dans la masse.
Un Monsieur-Madame pour ne pas comprendre.
Une Marie Poppins aussi. Avec un sac magique et juste un morceau de sucre. Et pourquoi pas un manteau blanc et noirs, aux boutons décousus.
Une dose de Sale Jeune. Hein Cécile?
Une dose de trip.
Une dose d'absence.
Et un pluie de Fraise Tagada, pour la couleur et le goût.

Je demande pourtant pas la Lune...




Pensée du jour: faut que je range ma chambre.

lundi, novembre 13, 2006

T'avais pas le droit

T'avais pas le droit. Pas le droit de me prendre au serieux. Pas le droit de prendre le large. T'avais pas le droit de fuir. T'avais pas le droit de ne rien dire. T'avais pas le droit de me faire mal. Pas le droit de m'appeler, pas le droit de t'arracher à ma vie, encore moins le droit d'espérer y retourner, t'as plus le droit de m'aimer et t'as pas le droit de m'oublier.

Je t'interdit de revenir, je ne veux plus te retrouver, je refuse de t'oublier et je ne veux plus te savoir là bas. Je veux que tu reviennes.

Egoïste. Moi aussi.


Parce que merde, tu me manque. Je te hais.

samedi, novembre 11, 2006

Pour le plaisir de courir nus dans les champs

Comme un bord de route et une nuit froide, il faut croire que la vie est belle.
Et elle l'est.
Il me prend l'envie de peler un lapin pour me tricoturer une jupe digne d'une amazone et aller rouler mon corps dans les champs humide, à trois heures du matin, à la faible lueur des bougies plantées sur des carcasse de mouton. L'impulsion, je crois.
Je fonctionne sous impulsion.
Je ne réfléchit plus.
Je fais n'importe nawak, tout l'temps.




Pensée du jour: les téléfilms sur M6 le dimanche aprem ne valent pas un bon épisode de Dora à 8h du mat'.

mercredi, novembre 08, 2006

Consumérisme

Société de consomation je t'aime et je te vénère. Je veux manger des plaquettes entières de chocolat, des pavés de steak, des raisins à perte de vue, je veux croquer les gens, mettre la musique à fond, fumer fumer et re-fumer, boire des litres de café, des litres de VRAI coca, des Princes Chocolat trempés dans du café au lait, des croissants, des chocolatines, de substances illicites, de gaz hilarant, de câlins, de chaussures, des noix de cajou, du taboulé, de Walt Disney, de sous vêtements


Je veux une vie orgasmique, là de suite.







Pensée du jour: les jumeaux se fabriquent dans les lits du même nom. Je veux des bébés.

lundi, novembre 06, 2006

Bonjour

Aujourd'hui, c'était la rentrée. Nuit de six heures et pourtant un énorme sourire collé à la face dès le réveil.

La rentrée.
Un floppée de sourires, de nouvelles coupes de cheveux, des rires, des heures d'étude, un repas de midi sauté, la braguette et la toison du prf de philo, les chiottes toutes bouchées, les trois quart de la classe qui n'avait fait que la philo.

La rentrée.
C'est l'anglais pas fait, c'est l'espagnol zappé, c'est la litté passée à la trappe, le vocabulaire idem, les traduction pas mieux.

La rentrée.
Originalité de la fin de la journée, portails escaladés, idioties dans le MP3, du mirage de 5 à 6.

La rentrée.
C'est te voir vite, aussi, tu sais.
C'est pas que, mais on a un partit politique à créer.

C'est Marie Q. C'est le bonheur.

samedi, novembre 04, 2006

Erk

J'ai pris la décision cruelle et moralement satisfaisante de devenir infecte. Royalement infecte. Barricade obligée pour les évenements à venir. Ne nous embarassons pas de bons sentiments ça n'a jamais aidé personne. D'ailleur je déteste mon hypothétique futur job. Déjà. Mépris mépris mépris. Les gens m'ont gentimment tapé la bise, sourire de circonstance scotché à la colle UHU sur des zygomatiques tiraillés par la joie de venir mettre des médicaments dans des cartons, de bon matin. Dans l'entreprise, des casier vert écaillés recouvert de cartes postales, paysage utopiques sur froid métal, rêve carton et réalité claquante. On s'évade comme on peut. Entre les tapis roulant, mâles plaisanteries.

Job étudiant.

lundi, octobre 30, 2006

C'est la panne sèche.

Trop de choses, pas assez de mots, plus assez de mémoire pour stocker, trier, jeter, recycler, transformer, oublier, revivre, ressentir.
Trois fois rien qui font battre un coeur si vite si fort que mal. Au final mal.
Mais...
Mais tout de même. Ces sourires, ces corps que la nuit découpent, ces salles de bain, ces chambres inconnues et déjà familière, un rire, des yeux, le temps.
Que je te vole, d'ailleur.

Panne sèche consécutive à un trop plein de matière. Impossible d'y voir clair dans un tas d'émotion.
On s'enfonce dedans comme dans de la gelée. Du nutella.

Mémoire Nutella.

jeudi, octobre 26, 2006

Cris du coeur Boum comme ça








CLAIRE JE T'AIIIIIIIIIIIIIIIME!!!!!!








mardi, octobre 24, 2006

Thé Caramel, tu te souviens?

Parce que dans le bus, mal au ventre, comme un collégienne.
Parce que de loin, je ne t'ai pas reconnue.
Parce que j'ai réalisé à quel point tu étais Jolie, ce jour là.
Parce que Thé Caramel, parce que Muffin.
Parce qu'Avenir et bébés congélés n'ont rien en commun à part Nous.
Parce que le jour ou on les tuera, eux, le reste, on sera dans la même cellule pour en rire, tu te souviens?
Parce que tes boutons sont décousus.
Parce que tu m'a manqué.
Parce que jeudi je dis oui.



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Besoin de soleil, de sourire, de Jeudi, de Paris, du reste et pas des autres.

dimanche, octobre 22, 2006

Indochine

J'ai pas l'habitude de m'occuper des cas comme ça
Moi je n'aime pas la St Valentin je hais le monde entier
Là je réalise que tu me fais mal mais que j'adore ça
Je voudrais te revoir
Ne leur pardonne pas

Indochine. Un battement de coeur, un cris, un vertige.
C'était eux, c'était Toi, c'était Nous.

A la vie comme à la mort.

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Merci

samedi, octobre 21, 2006

Je reste Floue

Tout ceci est bien étrange. Je me sens floue. Presque un mirage, sans consistance, sans concrêtement de sens, sans vraiment de sentiment, sans interrogation. Ca me plaît bien, je crois, cette inconstance, ce voile de transparent.

Comme un vrai courant d'air, tu as claqué la porte.

Vite Jolie Claire, vite ton sourire.

mercredi, octobre 18, 2006

Tu te souviens ce jour ou...

Début d'après midi. Bien planquée dans mon long manteau noir, je fend les prémices de l'automne. Marche vite. Et arrivée place Verdun, je me souviens. Je me souviens d'un moment bref, d'un moment plaisant. Je me souviens qu'il à été vécu par ici, avec une personne en particulier. Je me dis qu'il faudrais que je lui envoie un message simple, que cela fait longtemps que je n'ai pas eu de nouvelle d'elle. Je me rappelle d'un goût amer à l'idée d'envoyer ce message. Mais ce souvenir était vraiment joli, je m'en souviens. Il était blanc. Il était froid comme un vent d'automne, chaud comme un manteau. Un souvenir d'automne éphémère. Un souffle. D'ou la nécessité imminente, pressante de le lui rappeler. Je me promet de le faire. Dans le bus tiens même.

Mais ce souvenir s'est perdu, marque page d'une page inexistante, perdu dans la Nausée, entre les mots de Sartre, dans les blancs. Blanc sur Blancs.

Ou bien alors, il s'est délayé dans la Javel, quand je nettoyais ma maison, bousillé par Monsieur Propre qui n'en a après tout rien à foutre des souvenirs blancs. Lui ne se préoccupe que de carrelage bien propre et lisse.

Je ne me souviens plus. J'ai déchiré ma mémoire.

*Frustration inside*

lundi, octobre 16, 2006

Mélancolie Post-Capitale

Une voix sur un répondeur au moment ou l'envie de parler m'empêche de terminer mon Bac Blanc d'Anglais dont la date butoire est prévue demain. Par dépit, je laisse quelque notes de boîte à musique, quelque mots aussi, moins d'une dizaine. Un peu de mélancolie sur le réseau.
Comme la fumée de ma cigarette, mon humeur part en volutes dans le ciel nuit. Par dépit, j'en consumme une autre. Par dépit, je ne me remet pas à mon Bac Blanc, parce que par dépit, pas envie.

Et pourtant si. Parce que j'ai décidé que j'aurais mention très bien au bac, pour pouvoir vivre près du Jardin du Luxembourg. Vaste programme.

Alors allons y.

Par envie.
Paris, just Paris

Paris. Quatre jours hors du temps. Une bulle sur le jardin du Luxembourg, un vertige aux pieds de le Tour Eiffeil, La vie en Rose dans le RER, la tombe de Beaudelaire, Paris vu depuis la tour Montparnasse, les théâtres, l'Opéra Garnier, le métro, une cuite Place d'Italie, les restos, le Jardin de Palais Royal, une boîte à musique, la démesure, le rêve, l'avenir, les projets, et tant de choses et d'émotion encore, Paris jusqu'à ce que le Nord s'en suive, Paris les larmes, Paris la nuit, Paris. Paris indescriptible puisque Paris. Paris gagné.

Merci.

mardi, octobre 10, 2006

Mutation must go on

Mmmh. Je crois que j'arrive à un carrefour. Je me détache des gens et les laisse s'envoler comme des ballons gonflés d'Hélium. Ca fait de jolies couleurs dans un ciel bleu. Et je crois que je préfère les regarder voler plutôt que de colorer les cieux à leur côté. Pour une fois, je me place spectatrice d'une tragi-comédie, la vie des autres. Rire ou pleurer, j'hésite, je confond je crois.

En attendant, la philo me détache de ce qui ne me retient plus.

Light tonight. I think. I don't sink.

Et puis y'a Paris sur l'Avenir.

vendredi, octobre 06, 2006

Samedi ça pue

Mise en condition extrême: je m'apprête à passer un samedi de merde. Entre me noyer dans ma baignoire en m'étouffant avec mon bac blanc d'espagnol ou bien me pendre en utilisant les pages et le sujet de mon hypothétique future dissert de philo [y'a t'il de bons et de mauvais désirs non mais quelle BLAGUE jte jure], le doute me pend aux neurones. J'exerce donc une pression sur mon moral à en faire éclater les baffles grises et minable de ce cher [et peu véloce] ordinateur qui crachent douloureusement PLEASE TO MEET YOU, tout ça pour ne pas tomber dans la déprime et le prozac (programme fortement plausible dans un avenir ô combien proche nan pitié jveux pas bosser).

Petite prise de recul, j'entre dans la phase [c'était mieux au début chanteraient les Wriggles] donc je disais dans la phase d'auto-récrimination. Paskeu ben après tout, c'est quand même ma faute, ma très grande faute si je me retrouve avec un himalaya de travail personnel a bacler en un Week End. Bouh, je m'auto-immole avec ce qu'il me reste de gaz dans mon briquet. Efficacité toute relative: mon travail est toujours là et en plus j'ai une brûmure. Brûmure? Bromûre? BRULURE bordel de clavier.

Et je me suis fait exclure de cours aujourd'hui. La première fois en 17ans d'existence et de comportement irréprochable. Et pourquoi? hein? pour un foutu morpion. Quatre lignes, deux ronds, trois croix suffisent au système professoral d'enseignement de la langue latine pour foutre en l'air le rêve de ma mère. Je lui annonce que sa paria de fille et foutue pour science po, oui j'ai pêché j'ai pas écouté quand on parlait de Pedro Navaja et de sa prostituta mais maman en fait on s'en FOUT de Pedro. Non? ah. Dans ma chambre? euh ok...

Révolution. Prochain cours, je jouerais au pendu. VIVE LA RESISTANCE!

Je pars à Paris la semaine prochaine. Jouissance suprême.

...

Et je vais quand même passer un samedi après midi de merde, malgrè tout.
Tissu Rouge

La peau blanche, le robe noire et le tissu rouge. La musique tsigane.
Elle est belle. Immaterielle de beauté. Un songe aux long cheveux bruns qui entremele son corps au tissu rouge. Une sensualité. Le tissu si rouge, si sanguin, complètement collé à sa peau. Blanche. Entremele le corps et le coeur. Rouge.

En trois couleurs, j'oublie le monde. Juste elle, juste la scène, juste la musique, juste le voyage, juste mes yeux qui ne seront jamais assez grands.

Le pire, c'est que j'aurais bientôt tout oublié.

mardi, octobre 03, 2006

Vent d'Ouest

Sur le tableau noir, comme une plaie de craie blanche, juste quelques mots.

Jamais pour toujours.

Ma foi pourquoi pas, il n'y a plus qu'a penser. Les gens dansent dans le Vent d'Ouest, jolie valse et très belle folie nichée au fond de très belles pupilles. Sous un regard pareil, je pourrait même être très belle. Il paraît que mon ventre est confortable. La main dans les cheveux, le regard ailleur, les pensées dans un passé proche.

Le Vent d'Ouest rend fou, j'ai envie de lait au miel, de baiser glacés et même de bébés.

Jamais pour toujours. Pourquoi pas.

vendredi, septembre 29, 2006

J'ai décidé que

J'ai décidé que je n'aurais plus de vertiges.
J'ai décidé que je ne tremblerais plus.
J'ai décidé qu'il ferait beau.
J'ai décidé que j'irais bien.

Le sol a cesser de tanguer, je n'ai pas tremblé, le soleil est passé dans mon ciel et j'ai ris.

J'ai un pouvoir décisionnel impressionnant, je trouve.

mardi, septembre 26, 2006

Des Astres en prédiction

Trois semaines que mon horoscope me prédit des malheurs dans mon couple, un manque d'organisation dans mon travail et des problèmes de tension. Je hais l'horoscope.

Et de toute façon j'y crois pas.

...

lundi, septembre 25, 2006

See you bientôt

Les départs sont les débuts de nouvelles vies. Dans de nouvelles vies on trouve de nouvelles habitudes. Dans de nouvelles habitudes on trouve... ben on trouve pas toujours ce que l'on cherche. Vole vole ptit ange, t'es pas si loin, ou peut être beaucoup trop. Si loin si proche. Mais pourtant bien calé, là, dans mon palpitant on le fait battre au rythme des jours qui passent. A chaque battement, A chaque souffle, Toujours là et tellement ailleur. Toi ou l'hymne au paradoxal.

"Envole toi."
Le Moka

Un café à 17h lorsque l'on souffre d'insomnie. Paradoxal n'est il pas? Mais l'appel du moka est le plus fort et relance les batteries de ma machine plus que n'importe quelle amphétamine. Petite pause de la journée, on se moque des autres clients comme de jeunes décérébrés que nous ommes (une vieille choucroutée aux lunettes de soleil insectiformes et les manières qui vont avec ou un pauvre adolescent coincé entre l'autortité parentale et l'amie de celle ci, moment de solitude, on compatis dans un énorme fou rire, la jeunesse est cruelle envers la jeunesse [et même avec toute les tranches d'âge, soyons infects c'est tellement satisfaisant pour le moral]). A part ça, Clark à (encore) rompu avec Lana dans un scène d'un dramatisme hautement comique. Lana se jettera t'elle par dépit dans les bras de Spider Man? cette question qui nous obsède...

Un petit tranxène pour colorer ma nuit s'avère fortement probable, je suis une pile et je chante faux et fort devant mon PC. Ma maman ne semble pas apprécier...

Calmons nous.
En balance

Bouuuuh comme la vie peut changer en peu de temps. Ca doit être l'apprroche de l'automne, les gens tombent comme des feuilles. Et les feuilles volent loin loin... Enfin bon, après l'automne vient l'hiver (rassurant) et après l'hiver vient le dégel. Soyons donc optimistes, concentrons nous sur le quotidien. Si l'on fait l'impasse sur la montagne de travail qui s'amoncelle (que je n'ai pas fait), sur la philosophie (qui passe comme un sommeil), sur les ponts qui se coupent (crue et déluge), sur les indécisions (c'est moche l'indécision) et sur les nuits blanches (pouet), tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. On se rend compte que les temps changent. Promesse de nouveautés paraît il. Allons y alors! chevauchant gaillardement sur Sartre et compagnie, sur ce cher Descartes, étudions la Barbe Bleu et la trilogie d'Aladin (non ça c'est extra scolaire). Bref la vie la vraie comme on l'aime comme elle passe très vite trop vite parfois loin aussi et souvent comme un souffle ou une volute de fumée. Dégénérescence précoce et grisante qui mélange mes couleurs et les leurs, tableau baroque. Le ciel bleu, le vent, une vieille mob, de la musique, le bonheur caché au fond d'une tasse de café. N'importe quoi.

Je tremble encore. Carence de magnesium. CHOCOLAAAAT

mardi, septembre 19, 2006

Eh bien en fait, non...

J'ai pensé à me mettre en stand bye. J'ai pensé a me mettre entre les parenthèses de tes bras. J'ai pensé arrêter d'écrire. J'ai pas pensé à arrêter de faire n'importe quoi.

Je réagit que je ne pense que de la m...

Alors j'arrête de penser. A tout ça. J'occulte entre mes paranthèses à moi. Et je glisse sur les billes de mes point de suspensions et je me laisse rouler sur mes mots. C'est comme enfoncer la main dans un sac de perles ça frissonne sur l'épiderme jusqu'au. Jusqu'a.

Frissonne ma peau frissonne quand j'offre mon corps aux folies créatrices.

Papier canson.

mercredi, septembre 13, 2006

Si j'avais su...

mardi, septembre 12, 2006

Et comme dirait Zidane...

Eh oui. C'est la reprise.

Dernier jour de vacances mémorable avec un ptit rayon de soleil dans la ville pieuse, plan foireux comme pas deux. On se retrouve à Lourdes alors qu'on est sensé être au lac vert. Aucun rapport, journée de décalage complet. On brule des cierges pour le salut de nos âmes. Ca marche pas, Dieu n'existe pas et la Vierge à prit un coup de vieux. Mais une putain de bonne journée.

On attaque très fort avec une nouvelle classe, des nouvelles têtes, des nouvelles matières, des nouvelles habitudes et de vieilles mélancolies.

Des jours a placarder un sourire sur mes lèvres. A le laisser fondre, un soir une bonne fois pour toute, prostrée à terre. Et hurler.Puis un vrai sourire enfin. Fin de la galère, la page est cramée ne reste que les cendres. On renaît de ses cendres parfois. Un coup d'aspi et c'est réglé -ou pas-

Puis Claire dès le lendemain. Entre des tagliatelles au saumon et une salade de chêvre chaud on repère un pull rose, une blonde méchée qui sourie et que je ne parviens pas à detester (...hum...), des yeux marrons qui ont oublié. Et Claire heureusement Claire à mon poignet gauche. Je me sens nue sans Claire à mon poignet gauche.

Sur mon grain de peau la vie qui roule et laisse des traces. Deux cicatrices.
Sur mes lèvres la vie qui passe et gerce.
Sous mes doigt sa peau qui palpite. Une dernière fois peut être?
Dans ma nuit toujours elle. Un peu.

Et Canigou lové dans le creux de mon palpitant. Lui qui bientôt part. Lui qui va mieux. Lui qui veille. Lui qui manque. Déjà.

Moi qui vais bien.

Eux que j'aime.

Et a midi y'avait des courgettes. Merde.


dimanche, septembre 10, 2006

JE VAIS BIEN

C'est tellement con tellement simple. Tellement bon. Pouvoir dire je vais bien sans mentir.

C'est beau.

La vie est géniale ce soir.

C'était rien qu'une putain de courgette.

Courgette la mascarade ou l'histoire de la pomme de terre

C'est l'histoire d'une métaphore qui vit le jour (enfin la nuit) aux alentours de minuit pendant une petite ballade nocturne avec un très gentil monsieur fort éclairé ce soir là donc à propos d'un autre monsieur. Une métaphore qui résume assez bien le personnage.

C'est l'histoire d'une courgette. Une simple courgette complètement banale, sans aucun interet particulier. Une courgette à la con avec un égo surdimensionné. Elle avait donc choisi d'être gardée par 4 murs de bétons armé, un fossé, un champ de mine, trois épaisseurs de fils barbelés, deux mirador et un Sylvester Stalone. Voyant toutes ces fortifications, les madames se disaient que ce devait être une putain de courgette pour être aussi jalousement gardée. Et comme l'inaccessible à quelque chose de follement attirant, beaucoup d'entre elles tentèrent de s'emparer du mystèrieux légume. Peu y parvinrent. Mais à chaque jeune fille victorieuse, la même question était posée, amenant à la même réponse. Qu'avait donc cette courgette de si particulier pour justifier toute ces précautions?

Ben rien. C'était une simple courgette à la con. Tellement bien gardée qu'elle attirait toute les convoitises. Mais au final, c'était vraiment qu'une courgette. A la con.

Comme quoi c'est pas parce qu'une courgette se la joue mystèrieuse et bati des remparts qu'elle à de l'interet. Et ce qui paraît inaccessible n'est pas forcément interessant. Faut faire gaffe à ce genre de mascarade ça cache souvent quelque chose de décevant.

La semaine prochaine, la même histoire, mais sous la forme L'histoire de la pomme de terre.

samedi, septembre 09, 2006

[Militaire for ever]

Hier, fin de journée/soirée couleur kaki-camouflage-gendarmerie-nationale. La place Verdun est prise d'assaut (c'est le cas de le dire) par le régiment des hussards (ou quelque chose dans un jus approximatif). Un rassemblement de bidasses quoi. J'observe avec circonspection et d'un point de vue uniquement basé sur l'esthétique les uniformes seyant de ces jeunes hommes heureux et enthousiates d'aller au combat (nous dit on). Charmant. Reflexion sur le vif: un militaire, c'est super bien dressé. Ca obéit au doigt et à la cravache, une pure merveille de comportement conditionné. J'aime. Pendant que dans ma tête tournoient ces diverses pensées, me rejoignent peu à peu Vincent et Jérémy. On se rend compte que la route est barrée. Probleme: par ou passera donc le bus? ... Réponse: il ne passera pas. Merci l'armée... c'est donc dans l'affolement général que nous tentons tour à tour de joindres autorités parentales et fraternelles. Finalement ô miracle la grande soeur de Jérémy viendra nous sauver de notre désarrois pour nous ramener à bon port.

La soirée se passe plus que normalement; à part que je suis de très bonne humeur (rare par les temps qui courent). C'est donc avec joie que je me rend chez mes Orleixois favoris. L'un d'eux débloque, l'autre est au téléphone. Reste: le grand frère. Qui à la connerie dessus. Ma foi, pourquoi pas? Et c'est avec le gentil gendarme que je passe une excellente soirée, bien meilleure que ce que j'avais pu prévoir. Comme quoi...

Tout ça pour dire qu'une remise en question breve mais efficace s'est activée dans mon petit encéphale. Bousillée en fin de soirée sur le bord de la nationale. Comme quoi, un changement de cap dans une vie ne tient qu'a un champ. C'est plutôt bon à savoir.

Prise de conscience immédiate: seul le dialogue peut encore me sauver.

Mais le dialogue avec quelqu'un qui ne parle pas... à par la torture je ne vois pas d'autre solution.

HELP

jeudi, septembre 07, 2006

Demain

Demain j'arrête: de fumer, de manger n'importe quoi n'importe quand, de mixer la pomme et le fromage de chêvre, de mettre mes fringues en boules dans l'armoire, de tomber amoureuse de n'importe qui, de faire le dos rond, de porter des strings, d'acheter des habits quand je n'ai pas de sous, d'arnaquer le chauffeur de bus et les vendeurs du marché, de m'évanouir dans les concerts, de bousiller les régimes de gens, de me raccrocher à ce qui est perdu, de casser des trucs et d'accuser le chat, de me foutre de la gueule de mon chien, de porter des chaussures qui me file des ampoules, de me moquer des vieux gros, de me prendre la tête, de manger quand j'ai pas faim, de me plaindre, d'écrire sur les tables, de planquer du chocolat dans ma chambre, de boire comme un trou, de dire de la merde, d'écrire des articles dépressifs, de croire au Père Noël, de faire tout les psychotest, de lire J&J, de me fier aux horoscopes, de me retourner ostensiblement sur les filles en villes, de mater les garçons, de céder à de jolis yeux et de belles mains, de lire les programmes du cable dans Télé Loisir (j'ai pas le cable), de sortir tout les soirs, de regarder les dessins animés débiles en cachette, de mentir sur mon poids, de dire la vérité sur ma taille, de me ronger les ongles, de perdre mes papiers, de disseminer mes affaires chez les gens, de rentrer par ma fenêtre à 7h du mat', de foncer tête baissée.

Demain, j'arrête de décider d'arrêter.

mercredi, septembre 06, 2006

Si vous étiez...

... un signe de ponctuation.

Je suis un point d'interrogation ce soir.
EEEETTTT merde.

Je croyais.

J'y ai cru.

Et puis en fait non.

Ou peut être.

A moi de voir.

C'est tout vu.

Je deteste ne plus aimer ceux qui m'aime.
Comme je deteste sentir les gens me filer entre les doigts aussi insaisissables que de l'eau
Je trouve jouissif de detester ce soir.
Une bonne jouissance bien sauvage comme l'envie vomir sur les gens.
Je me deteste ce soir.
Non même pas je relativise sur le fait que je peux être conne à me prendre la tête sans raison.
Je deteste. Je.
Relativement
Tu.
Autant que je t'aime.
Nous.
Qui a eu à peine le temps d'être.
Il.
Parce qu'il m'aime je trouve ça dégoutant.
On.
Les autres.
Au passé, au présent , à l'imparfait, au conditionnel.
Une information à mettre au conditionnel
Le futur était un temps plus que parfait dans le passé de mon présent.
mais il semblerait bien
Fuck.
Que je vous aime

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Et déjà comme un vide.

mardi, septembre 05, 2006

"Ya les 101?"

A quoi peut bien servir un drap bleu à l'effigie des 101 dalmatiens, je vous le demande. Dans l'enfance bien sur il fait rêver les nenfants le soir. Dans l'adolescence ('fin la periode pré-adulte quoi on s'approche de la majorité huhuhu) il prend une toute autre utilité. On l'utilise en été dans la NATURE. Outre l'emploi auquel vous pensez tous bande de petits obsédés, nous relevons le mode "pique-nique-sieste-glandouille-au-soleil". Et dans cette catégorie, je suis passée au moins troisième dan (ou 15eme niveau, ou pro, ou boss, ou Dieu plus simplement). Tout ça pour dire que ma tarte à l'Italienne est aussi réussi esthétiquement que gustativement *fière oui fière* et ne parlons pas du gateau au chocolat (non n'en parlons pas), ni de l'organisation pour tout préparer, ni de la compagne. Si. Parlons de la compagne (non pas le truc avec des fleurs des vaches et des paysans). La compagne donc. La petite demoiselle et son agenda. La petite demoiselle et son rire. La petite demoiselle et son pantalon blanc (et rouge depuis midi: La tomate ça pardonne pas). La petite demoiselle et les autres. La petite demoiselle tout simplement.

Puis les monsieurs aussi, brève apparition de Vincent, Cyrill, Lionel. Qui nous ont gentiemment fini les plats.
Ils sont meugnons ces petits [sauf quand ils vannent qu'ils envoient un yellow submarine ou qu'ils vident la biere sur les jeunes filles. Nous ne citerons personne et toute ressemblance avec un évènement déjà produit est complètement (pas) fortuite].

Bref la vie la vraie. Et un WE qui serait beaucoup trop long à raconter et bien trop dommage à résumer.
En bref, des pâtes carbo (très bonnes), des gens biens, des dérapages, des retours-maisons à l'aube, moi dans un lit qui n'était pas le mien, une fille dans mon plummard, des révélations, des papotages juskasixheuresdumat', du bonheur en barre.

samedi, septembre 02, 2006

Maintenant je sais

Flo, je t'aime.
Alice au pays des Merteuil(s)

Alice au pays des Merteuil et cours après le lapin noir et le vilain petit canard. La Naîve au Bois Badant comprend à peine que le prince Charmant n'est qu'une fable pour faire rêver les jeunes filles. La petite fille aux allumettes se crame au feu de sa passion. Cendrillon rentre sèche chez elle pour trouver un prince et se rendre compte qu'il a le Q.I d'une citrouille. Idéaliste. Peut être même Romantique rêvant à ce que l'on remette au goût du jour les combats de gladiateurs. Princesse au petit pois, petit pois logé dans la tête de ceux qui se risquent à aimer. Jouer La Belle et le Connard. Amoureuse de l'Amour. S'amuser à ne pas comprendre et à ne pas voir. Une vraie princesse en somme. Je suis à avec un Prince là, de suite. Et je suis pas foutue de tomber amoureuse de lui.
Putain, merci à toi qui trouve le temps de t'asseoir près de moi et de lire mes conneries et même de les trouver jolies. Un mec en or. 20 Carrat minimum. Merci Antho.
Fuck les cons

Ce soir, fuck les cons qui oublient ou qui font genre de ne pas y penser. Fuck leur irrespect. Fuck leur féromones. Fuck leur orgueuil et leur assurance. Fuck leur beaux yeux, fuck leur fausses promesses. Fuck l'espoir. Fuck leur ignorance. Fuck leur stupidité. Fuck leur aveuglement. Fuck tout simplement. Et surtout lui. Conard. Si tu savais comme je te hais en cette seule minute, si tu savais comme j'aimerais tirer un trait sur ton sourire et le barrer de noir. Si tu savais comme j'aimerais noircir ton visage de mon dégout. Si tu savais comme je t'aime en cette seule minute.

Et merci aux autres. Merci à la Demoiselle qui me prend dans ses bras. Merci à Antho qui me sert contre lui. Merci à son baiser qui me dit "laisse tomber". Merci à eux qui me disent ça lui passera.

Et fuck ma naîveté et ma faiblesse.

Fuck lui, surtout.

vendredi, septembre 01, 2006

La petite Demoiselle

La petite demoiselle
Me fait rêver au tissu blanc
La petite demoiselle
Aux cuisses charnu
Et au cœur vaillant
Croque Monsieur dans l’âme
A tout venant
A tout venu
La petite demoiselle
Joli fleur dans jardin infâme
La petite demoiselle

Quand elle boit ne sais plus trop
La petite demoiselle
Envole mon cœur beaucoup trop haut
Je crache sur les étoiles
Pour leur faire hurler ma flamme
La petite demoiselle
Me fait un effet Gandja
Mon ptit joint à moi c’est toi

La petite demoiselle quand elle fume part très haut
Elle essaie de se raccrocher aux bulles
Qui éclatent dans son cerveau
La petite demoiselle fait se lever les hommes
Ingénue sans être conforme
Elle est belle
Elle à des yeux à 20 carrat
Elle est belle
Mais elle ne le sait pas

La petite Demoiselle
Ma fait changer de bord
La petite demoiselle
Donne de l’ivresse à la mort
Elle surprend et annule
N’importe quelle majuscule
Que j’aurais pu mettre à mes histoires
Avant de savoir…

Que dans mon lit comme dans mon cœur
La place qu’elle prend
Prend à son tour de l’ampleur
Pourquoi pas, pourquoi tout le temps
Je pense à ses yeux d’or
Et à son thé caramel
Donne de l’ivresse à la mort
Et dans ma tête martelle
La petite demoiselle

Et je dis merci
A la ptite demoiselle
De m’avoir fait voir la vie
Couleur caramel
Et je dis merci
A son sourire
Sa gestuelle
A sa bouche
A sa présence
A elle dans mon existence
A ma vie qu’elle touche
A l’italienne vanille fraise
A cette nouveauté qu’il faut que je taise

La petite demoiselle…
Rolalah j'ai vraiment écrit n'importe quoi c'est nul faudra que je pense à effacer ce dernier article..

La Star Ac' c'est nul vraiment. Nul avec une majuscule.

jeudi, août 31, 2006

-C'est bon la pose?
-Impec bouge pas.

Aprem très tranquille aujourd'hui. Aidée par la tête dans le brouillard suite à une courte nuit passée à voir des gens, ressortir des phrases cultes
-Jéjé, t'as pas une feuille steuplé?
-OOOH ta geuuuuule...

Et papoter dans le creux de mon lit jusqu'a 6h du mat' avec la douce Claire de tout de rien de nous des autres et beaucoup de certains que l'on essaie d'oublier sur qui on pense avoir tiré un trait mais bon l'encre indélibile bave des deux côté de la page à tourner ce qui ne simlifie pas vraiment les choses...
Mythique donc la soirée, la nuit aussi et encore plus les 20min de la matinée ('fin vers midi quoi...).

Puis cette aprem. Après avoir avalé mon deuxième petit déjeuner allégé (solidaire, Claire, solidaire) je vais me mettre au vert quelque minutes au jardin Massy ou je suis bientôt rejointe par un Flo.

-J'ai envie de crèpes au chocolat.
-on va chez moi et on se fait ça?
-Wéééé!

Aussitôt dit, aussitôt la vieille mob enfourchée. On parcourt les rues de Tarbes comme à la fin d'Amélie Poulain. A part que je suis en jupe et que le vent joue avec. Il est taquin le vent. Et il est frais. Et c'est bien.

Comme d'habitude, Il fait la cuisine et je regarde faire. Je désintègre le régime que je n'ai pas commencé en une aprem. Remord, remord, remord au chocolat...

Pourtant Il n'a pas l'air d'y voir un problême. Il va jusqu'a me dessiner. première fois que je pose pour quelqu'un. Je pense à l'Oeuvre de Zola. Je pense aux femmes du 19ème qui posait pour les peintre bohèmes à raison de quelques pièces. Je pense au feuillage que le vent agite derrière la fenêtre sur fond de ciel bleu. Je pense au grattement du fusain sur le papier canson. Je pense à mon grain de peau. Je pense à cet article. Je pense à Claire. Je pense à Flo. Je pense à ma grand mère. Je pense à l'accident.

Alors excuse moi...

mercredi, août 30, 2006

C'est joli, les gens

Hier. Presque 15h. Couleur café, un Brésil dans la tasse, la musique dans les oreilles et une boule au creux de l'estomac. Je stresse sans raison en attendant la Demoiselle qui arrivera 5minutes plus tard dans un vol de tissu blanc qu'est sa ptite jupe. Tout de suite, je retrouve le sourire que je connaissais et la malice des yeux. Je découvre aussi. A travers des conversations sur des sujets sans importance ou parfois plus personnel. A travers des gestes, des intonations, des éclats de rire. A travers un café et une glace à l'Italienne vanille-fraise. A travers le fond de teint que la vendeuse lui applique consciencieusement sur les mains puis sur le visage à deux reprises pour trouver la teinte parfaite a 14 euros et quelque. A travers le regard des gens aussi. Et je m'étonne à chaque fois. Ca faisait longtemps que personne ne m'avait surprise. C'est déstabilisant et très agréable. Résultat, le temps passe très vite. Résultat, la Demoiselle me rejoint ce soir. Résultat, elle me plait bien cette Demoiselle. Plus que bien.

lundi, août 28, 2006

Rien à dire, c'est le bordel =)

Journée presque banale. Réveil douloureux (je venais de rêver que ma soeur était morte), petit dèj et aprem sur l'échiquier. Même si... enfin bref. Donc pour occuper au mieux une après midi, quoi de mieux que la cuisine? ou plutot quoi de mieux que de regarder un monsieur en tablier vert préparer de ses grandes mains un délicieux browni chocolatpatissier-Nutella-petitplus maison pendant que mon rôle se borne à observer apprendre et profiter? Puis, calée sur un magnifique canapé cuir, le browni accompagné d'un verre de lait me fait encore plus apprécier les épisodes de Malcolm... je me marre toute seule. Retour en bus, une heure à ne penser à rien ou bien à tout en même temps. En profiter pour réfléchir? Même pas.

Arriba.

dimanche, août 27, 2006

Echec et mat

J'ai envoyé valser l'échéquier d'un coup de hanches. De là à savoir si c'était un coup très intelligent... j'ai jamais eu de patience avec les jeux qui demandent de la reflexion. On verra si on reprend une autre partie...
En attendant j'essaie de remettre de l'ordre dans ma tête, ce qui est assez complexe.

...

vendredi, août 25, 2006

Rolalah...

J'ai fait vraiment que de la merde aujourd'hui... depuis deux jours en fait. Ou depuis beaucoup plus longtemps. Certainement depuis fevrier à vrai dire. Mais c'est là une autre histoire, concentrons nous sur les dernières 48 heures. Une après midi, d'abord, à éprouver une jouissance sadique à voir souffrir un Fou, à le laisser mariner dans mon silence, à le perdre dans les dédalles de ma folie. Allez savoir pourquoi... c'est tellement simple de faire mal aux gens bien. La soirée qui suit se passe comme un anniversaire en petit commité: je suis complètement sèche. J'essaie d'appeler un Flo. Envie de l'insulter. Je tombe sur le répondeur. C'est mieux comme ça. J'appelle donc un autre monsieur. Disscussion que je préfèrerais oublier et dont je ne garde d'ailleur qu'un souvenir très flou. C'est mieux comme ça. Les textos qui ont suivis sont plus compliqués à oublier vu qu'ils sont enregistrés dans la mémoire de l'appareil... on verra bien. Le lendemain se passe presque normalement. Si on enlève un malentendu que je n'ai fait qu'envenimer sans le vouloir. Je me laisse déstabiliser par une voix sur mon répondeur. Cela dure une seconde et je retombe aussi tôt dans ma mauvaise foi et ma stupide cruauté. Bon c'est pas si grave en fait comme journée... ben si. Parce que plane au dessus de moi un malaise et une totale anarchie. Je ne sais absolument plus ou j'en suis. Je vogue sur une âme en galère. Je crois que je suis en train de tomber amoureuse d'une fille. C'est même très clair. Et à côté de ça je suis en totale dépendance d'une saloperie de drogue dont je ne peux absolument pas me passer. Je suis en manque et c'est dégueulasse comme sensation. Ca pourrait aussi être simple. Un petit sevrage, un retour aux amours hétéros dans un échiquier bien rangé.

"Continue à te droguer jusqu'a ce que t'en sois écoeurée"

...

C'est pas ce qu'il y a de plus sage ni de plus simple. J'ai une grosse envie de succomber. Bordel. NAN.

Je t'aime.
Parfois j'ai l'impression de devoir me justifier de l'amour que les autres me portent. Courber le dos pour ne pas leur déplaire et être sure qu'il ne me lacheront pas. Résultat j'ai du mal à être 100% naturelle, 100% à l'aise. Donc par extension j'ai du mal à savoir qui je suis. Je recherche l'amour des gens. Je suis dépendante des autres et de ce qu'ils ont à me donner. Encore et toujours une addiction. C'est malheureux ce besoin de se sentir aimer pour se sentir bien. Bien sur, tout le monde cherche à être aimé. On dépend les uns des autres. Et cet article ne sert absolument à rien. Il faut juste que j'occupe mon esprit. Je pourrais tout aussi bien aller me doucher mais non. Je rédige tout ce qui me passe par la tête. Heeeelp. Bon je vais quand même aller me doucher.

Si seulement l'eau pouvait aussi laver la sensation de malêtre.

jeudi, août 24, 2006

...

Bon. Ben voilà. Ya eu un faux pas sur l'échéquier. Je ne m'attarderais pas sur le fait en lui même qui est à mon sens hautement conpréhensible et largement pardonnable. N'empêche que je suis devenue folle l'espace d'une après midi. Ca commence par un vide. A l'annonce de la nouvelle je me vide complètement de toute contenance. Je pense que c'est là le point de départ à ma crise. Mes neurones se déconnectent et se reconnectent dans le désordre le plus total provoquant des réactions complètement décousues sans aucun sens et aucun lien entre elles. Des questions que je me pose. Le frapper ou l'embrasser? Se taire ou hurler? Rester ou partir? Marcher ou courir? Rire ou pleurer? Faire mal? Sur lui? Sur moi? comme je n'arrive pas à choisir je fais un peu de tout. Je suis décalée du monde. J'ai mal. Puis je m'en fout. Puis je me marre. Hystérique. Et je savoure. Paradoxal oui complètement. C'est fou comme on se sent vivre dans ces moments là. Si on prend quelques secondes, on se sent presque bien. Je me découvre des tendances maso. Vraiment j'ai passé une journée géniale. Un coup un vrai dans le creux du ventre si bien qu'on sent tout son corps se tendre. J'ai vécu aujourd'hui. Très fort.

Je suis timbrée.

mercredi, août 23, 2006

Le cap sur la bohème

Fin de vacance placée sous le signe du roots et du laisser aller le plus total et le plus jouissif qui soit. tout d'abord départ à l'arraché chez un jeune homme très sympathique et un peu décalé pour le plus grand festival d'art de rue. Là je change de monde. Une ambiance totalement géniale et complètement hors norme. Trois jours dans une nouvelle planète dans laquelle je me sens chez moi. Retour à Tarbes le samedi je n'ai même pas le temps de défaire mon sac que je repars pour trois jours sur l'échiquier. Je revois des condisciples de Marie Q et je rencontre des gens, encore, et ça me fait plus plaisir que ce que j'aurais pu imaginer. Entre temps je me réconcilie avec mon cher et tendre voisin. Et je passe une soirée avec mes Orleixois préférés. Ya de la houle sur mes flots. On s'y fait c'set la vie et c'set ça qui est bon.

Ma vie est géniale. Elle fait mal parfois mais que c'est bon...

mardi, août 15, 2006

"Alors, levant les yeux de son livre, elle laissa son regard se perdre dans l'insondable"
Encore une petite soirée passée sur l'échéquier et une journée plongée dans les habitudes que j'avais perdues, comme par exemple revoir des personnes qui me sont chères. Retrouver le parfum particulier de chacune d'elle et apprécier leur compagnie, une heure, deux heures. Le retour à la normale ne me vaut rien, je sens comme une pointe de nostalgie percer mon palpitant. Mais est-ce vraiment dû à cette journée? That is the schtroumpf.
Rien à voir avec la choucroute mais j'ai découvert une B.D particulièrement originale et vraiment très interessante. Nous sommes dans le futur, un futur très formel, très éloigné de l'ambiance Le cinquième élément. Un futur assez semblable à notre monde d'aujourd'hui, à la différence que la planète est recouverte de glace et que ses nouveaux habitants ignorent tout de nous. Une expédition scientifique se lance donc à la recherche des traces de notre civilisation et imagine ce que devait être notre vie, sans aucun indice de ce qu'elle aurait pu être. Des yeux neufs et complètements objectifs qui tentent à partir de découvertes genre un vieil entrepôt tagué de reconstruire notre histoire. Ca donne un concentré de philosophie, un peu loufoque parfois, mais qui semble vraiment réaliste... un point de vue à creuser.
Quant aux dessins, ils sont dans une espèce de flou, les contours ne sont pas toujours nets, ce qui fait qu'on à un peu l'impression de tomber dans un rêve. Une impression d'imprécision très agréable.
Je conseille donc Période glaciaire de Nicolas de Crecy.
A part ça, ça va.

dimanche, août 13, 2006

Et ces ptits moments pleins de charme

Oui je parle bien de ces petites soirées, de ces après midi calé en bonne compagnie ou l'on ne voit pas le temps passer et ou l'on oublie le reste du monde. Par exemple, hier soir avec Virginie, les deux Jérémy et Antho. Soirée intelligente, d'ailleur... magnifique les trois frères.
Ou encore ces après midi sur l'échéquier à buller dans le premier sens du termes et apprécier simplement de ne rien faire. C'est beau la vie, c'est beau les gens, j'aime tout le monde.

Et en plus ya Papi fait de la résistance. C'est le bonheur.

samedi, août 12, 2006

Changement

J'avais envie de changements, je suis servie. Changement très materiel d'abord, ma chambre. Transvasée dans celle de ma soeur-qui-n'est-plus-à-la-maison-et-dont-la-chambre-est-vaste. Nouveau bureau, nouvelle armoire, nouveau meuble, nouveau matelas. Dépaysement total et une sensation d'impersonnalité à laquelle je songe remédier très vite et très fort. Ca promet et ça effraie dors et déjà les autorités parentales.

Changement dans ma vie sentimentale aussi (non je ne ferais pas un chapitre à l'eau de rose, non. Simplement une étude froide et distanciée des faits). Je suis donc en ce moment avec le Fou et on continue tranquillement notre partie d'échec. En attendant, je fais toujours des vagues avec le Marin (toujours ailleur, même quand il est là). Même si je sens bien que quelque chose à changé. Et c'est peut être bien moi. Aurais je relativisé? Serais je devenue une jeune fille capable de réflexion? Peut être... premier pas vers la raison. Reste à savoir si cette illumination de l'esprit me plaît vraiment.

Changement en prévision, enfin. J'ai très envie de devenir blonde, pour voir ce que cela fait. J'ai l'impression que la vie des blondes est plus simple (je ne dis pas que les blondes sont plus simples hein ne me faites pas dire ce que je n'ai pas pensé). Ou bien brune. Sympathique idée également.
Je songe également à changer de pays, histoire de ne pas faire les choses à moitié. Je pense à l'Angleterre, mais aussi à nos nouveaux compatriotes européens des pays de l'Est. Estonie ou Bulgarie ou Autre...

Je vais, sur ce, achever de personnaliser mon antre. Un changement concret c'set bien aussi.

vendredi, août 04, 2006

Nat aime:

-Toulouse le jour
-Le capitole
-Le bar le Picadilly
-Le café non sucré
-Marie Louise

-Toulouse la nuit
-La place St George
-Myriam
-Le bar le Wallace
-Le violon la contrebasse la guitare et les percu
-La rue St Rome

-Le Toulousain
-Etre assise sur la pas de la porte à 1h du matin avec la pluie, Marc et des mirages
-Serge
-Plaisance du Touch
-Pirate des caraïbes II
-L'encyclopédie de Weber
-Le train
-Etre bien
-Aimer

dimanche, juillet 30, 2006

T., je te deteste. A chacun son tour de décevoir l'autre, je vois que tu n'as pas passé le tient.

Sans rancunes. Dommage, juste...
Les echecs me manquent.
L'effet Mer

Semaine au bord de l'océan Atlantique, dans le petit camping Le Mousaillon (nom normal pour un camping sur le littoral) à Messange. Dès l'arrivée, rencontre originale avec deux Hell's Angels tout frais débarqués d'Angleterre et très amusés par les tentatives désèspérées de deux petites françaises pour monter leur bivouaque. Première approche: deux bières bien fraîches offertes gracieusement aux petites frenchies susnommées. On ne tarie pas d'éloge sur le bienséance Anglaise que l'on sait apprécier à sa juste valeur, surtout par 35°. S'en suit une ballade à roller (dans l'enceinte du camping of course) et l'eternel rituel marché-plage-douche-biaffine-sortie qui rythma joyeusement le reste du séjour. Séjour étoffé par l'arrivée du fou le jeudi et par un très bel orage qui nous obligea à quelques tours de force pour maintenir en place toiles de tentes et tonnelle. Bref de l'aventure pure et dure et 15heures de sommeil d'affilées au retour pour tenter de se remettre.

I believe I'm crazyyyy... I believe I can touch the sea...

samedi, juillet 22, 2006

Castrage for ever

Retour des castrages. Magnifique cuvée, le cru 2006. J'ai appris:
- A jouer à une certaine forme d'échec
- Q'un bon cafard est un cafard mort
- Que la tequila a des effets moins dévastateurs que la vodka
- Que se réveiller à 4h du mat' sous la rosée fait décuver
- Que vivre avec des insectes et des parasites peut devenir une habitude
- Q'une rupture est comme une nouvelle paire de claquettes: c'est pas parce que ça fait mal au début que ça passe pas
- Que les chansons paillardes, c'est bien

Bref, un très bon séjour. Mon programme initial est parfaitement rempli et mon compte en banque l'est de même. Mon coeur est beaucoup plus léger qu'à mon départ, ma tête est rincée de toute déprime et mes neurones imbibés d'alcool (et mes fringues aussi). Célibataire, oui, mais rien à foutre, vive la vie! Lavez vos ennuis à la rosée matinale, rincez à l'eau de la piscine du proprio, faite sécher au soleil gersois. Effet garantis.

Vive les castrages, merci les castreurs.


Une camisole rencontre un fou et sur le grand échiquier de sa vie ils font quelques cases ensemble. Les carrés noirs se colorent. Echec et mat. Fin d'une histoire, début d'une nouvelle partie. Merci au fou.

samedi, juillet 08, 2006

Mention spéciale

A tout ceux qui aime l'écriture et les mots qui vivent, je conseille un vrai bijoux de blog: http://klr-fmr.blogspot.com. Voila j'ai rien à ajouter, tout est dit.

Aux amoureux des oeuvres d'art donc...
Constatation

Je deviens tarée.
- Epelez "Amour" .
- F-O-L-I-E. "Amour".

Je tombe amoureuse comme je me noie. De ses mots d'abord et de cet art qu'elle a de les faire danser. Une chorégraphie sombre et sobre. Une point de rouge parfois. Une pointe de rouge passion, de rouge sang, de rouge haine, de rouge à lèvres dans le flot noir qui m'attire tant. Effleure. Effleure mon âme. La tienne est si belle. Envie de me noyer dans ces yeux et ce sourire, de me saouler à son rire et à sa voix. L'ivresse toujours, l'ivresse encore. Encore une nuit. Une nuit de plus pour arrêter le temps et me couler à la douceur de tes bras, ton alcôve. Je ne sais plus bien a qui je pense quand mes doigts ouvre la voie à mes pensée. A lui et ses yeux bleu? à lui et l'odeur de sa peau? à elle et son âme? aux trois à la fois?

Mélanger mes sens comme je mélange mes pensées. Toucher du doigt le sentiments, modeler le sensations, bâtir les pulsions, distiller les remords, liquéfier la douleur. Rendre concret l'empire des sens et des sensation. Construire.

Et tout détruire enfin. Faire sauter le tout, une bombe nucléaire sur mes fondations. Réduire en poussière pour mieux reconstruire. Faire renaître des ruines.

Je ronge ma peau quand je voudrais mordre la tienne. Je tranche la chaire à vif. Je scalpel tes sentiments. Ablation des sens, basta! pas de points de suture, laissons puruler les plaies. Gangrène et fasciite. Forme aboutie de l'amour. Du pus dans les coeur. Une vision du putride, j'exècre la faiblesse qui est mienne. Amputez moi de ce qu'il me reste d'humanité qu'enfin les chaînes se brisent. Sortir du carcan amoureux.

Cette obligation qui plane sur les vies... aimer. Comme une doctrine. La recherche toujours de l'âme soeur. De l'âme peur. De lames. Plus dingue que la quête du Saint Graal! et plus de fidèles aussi! l'Amour, avec un grand tas, comme unique religion! encens à la rose, hostie praline, et prière perpetuelle depuis la nuit des temps. Qui se revandique athé? certainement pas moi.

L'amour comme nourriture. Sucré salé doux amer acide acidulé épicé aigre exotique acide insipide onctueux grumeleux fluide doré gavant lourd indigeste. Se nourrir de l'autre, en faire la matière premiere de son alimentation. Jusqu'à l'obésité, jusqu'au trop plein. Savourer le gout des gens. Ne plus se nourrir que de l'autre. Bouffer bouffer bouffer l'amour. La malbouffe amoureuse existe aussi. Les carences alimentaires également. Les sous alimentés. Les anorexique. Maladie mentale. Mais pour la plupart on consomme. Beaucoup. Parfois trop. A se boucher les artères de cholestérol. Qui se revandique ascète? Certainement pas moi.

L'Amour comme folie. La camisole de tes bras, la piqure de ton absence, l'elixir de tes lèvres, l'élèctrochoc de tes regards sur d'autres, le cachet effervescent de notre passion refroidie, la pilule, difficile à avaler toujours de ton départ, la cellule d'isolement de mon incompréhension autant de remède de traitement pour guérir de cette folie douce. Autant de traitements qui nous renvoie à cette même folie, à la chambre blanche et matelassée dont on ne veut plus sortir puisqu'on y prends soin de nous, pauvres aliénés. Dépendants conssentant. Dépendance conssentie. Aliéné: malade mental dont l'état justifie l'enfermement. Qui se revandique sain d'esprit? certainement pas moi.

Et encore l'Amour comme drogue, l'amour comme excuse, l'Amour comme but, l'Amour comme chatîment...

vendredi, juillet 07, 2006

Je suis de bonne humeur. Je vais entretenir ça de la meilleure manière qui soit: aux chocapics.

Décus? ^^
Coup de téléphone de Jérémy from Artigue. Ca fait du bien de rire. Je les aime mes Orleixois...
Départ pour l'aventure dimanche. Les castrages et leur lot de folie. Très bon plan. Rencontrer des gens, en oublier d'autre, boire, être ivre de vie, d'alcool, de fatigue. Le rêve quoi.

Besoin d'ailleur. Besoin de vibrer aux contacts de corps nouveaux. Soif de passion vite vite vite. Une belle adiction ça non? aussi mortelle et planante que les autres. "Aimant l'amour" dirait un certain poète. Complètement. Chacun son moteur, perso je fonctionne par coup de sang.

Et c'est ça qui est bon!
Mon réveil avait un gout de sang ce matin. Sensation non ressentie deouis longtemps et dont je me serais allegrement passée. Le gout du sang dans la bouche des les premiere minutes de la journée... une horreur. Et s'en suit la furieuse envie de passer tout le monde par le fer. 24h à avoir envie d'égorger les gens. J'ai detesté l'humnité entiere aujourd'hui. Désagréable. Mais je me soigne... et cette musique qui trotte dans ma tête.

Apporte moi mes cachets, serre bien ma camisole accélère... encore le son de ta voix...

jeudi, juillet 06, 2006

Suites et listes

Coeur à prendre Corps à corps
Coeur brisé Fièvre au corps
Coeur à coeur Grand corps malade
Coeur au ventre Corps et biens
Sans coeur Corps sans vie
Coeur de pierre A corps perdu
Coeur de glace Corps sain
Crève coeur Diable au corps
As de coeur Corps et âme
Coeur serré Corps meurtris
Coeur d'artichaud Corps en feu
Mal au coeur Corps de métier
Coeur pur Corporel
Coeur vide Corps jeune
Cris du coeur Corps fou
Ecoeurant Cors au pied

D'autres idées?