lundi, octobre 30, 2006

C'est la panne sèche.

Trop de choses, pas assez de mots, plus assez de mémoire pour stocker, trier, jeter, recycler, transformer, oublier, revivre, ressentir.
Trois fois rien qui font battre un coeur si vite si fort que mal. Au final mal.
Mais...
Mais tout de même. Ces sourires, ces corps que la nuit découpent, ces salles de bain, ces chambres inconnues et déjà familière, un rire, des yeux, le temps.
Que je te vole, d'ailleur.

Panne sèche consécutive à un trop plein de matière. Impossible d'y voir clair dans un tas d'émotion.
On s'enfonce dedans comme dans de la gelée. Du nutella.

Mémoire Nutella.

jeudi, octobre 26, 2006

Cris du coeur Boum comme ça








CLAIRE JE T'AIIIIIIIIIIIIIIIME!!!!!!








mardi, octobre 24, 2006

Thé Caramel, tu te souviens?

Parce que dans le bus, mal au ventre, comme un collégienne.
Parce que de loin, je ne t'ai pas reconnue.
Parce que j'ai réalisé à quel point tu étais Jolie, ce jour là.
Parce que Thé Caramel, parce que Muffin.
Parce qu'Avenir et bébés congélés n'ont rien en commun à part Nous.
Parce que le jour ou on les tuera, eux, le reste, on sera dans la même cellule pour en rire, tu te souviens?
Parce que tes boutons sont décousus.
Parce que tu m'a manqué.
Parce que jeudi je dis oui.



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Besoin de soleil, de sourire, de Jeudi, de Paris, du reste et pas des autres.

dimanche, octobre 22, 2006

Indochine

J'ai pas l'habitude de m'occuper des cas comme ça
Moi je n'aime pas la St Valentin je hais le monde entier
Là je réalise que tu me fais mal mais que j'adore ça
Je voudrais te revoir
Ne leur pardonne pas

Indochine. Un battement de coeur, un cris, un vertige.
C'était eux, c'était Toi, c'était Nous.

A la vie comme à la mort.

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Merci

samedi, octobre 21, 2006

Je reste Floue

Tout ceci est bien étrange. Je me sens floue. Presque un mirage, sans consistance, sans concrêtement de sens, sans vraiment de sentiment, sans interrogation. Ca me plaît bien, je crois, cette inconstance, ce voile de transparent.

Comme un vrai courant d'air, tu as claqué la porte.

Vite Jolie Claire, vite ton sourire.

mercredi, octobre 18, 2006

Tu te souviens ce jour ou...

Début d'après midi. Bien planquée dans mon long manteau noir, je fend les prémices de l'automne. Marche vite. Et arrivée place Verdun, je me souviens. Je me souviens d'un moment bref, d'un moment plaisant. Je me souviens qu'il à été vécu par ici, avec une personne en particulier. Je me dis qu'il faudrais que je lui envoie un message simple, que cela fait longtemps que je n'ai pas eu de nouvelle d'elle. Je me rappelle d'un goût amer à l'idée d'envoyer ce message. Mais ce souvenir était vraiment joli, je m'en souviens. Il était blanc. Il était froid comme un vent d'automne, chaud comme un manteau. Un souvenir d'automne éphémère. Un souffle. D'ou la nécessité imminente, pressante de le lui rappeler. Je me promet de le faire. Dans le bus tiens même.

Mais ce souvenir s'est perdu, marque page d'une page inexistante, perdu dans la Nausée, entre les mots de Sartre, dans les blancs. Blanc sur Blancs.

Ou bien alors, il s'est délayé dans la Javel, quand je nettoyais ma maison, bousillé par Monsieur Propre qui n'en a après tout rien à foutre des souvenirs blancs. Lui ne se préoccupe que de carrelage bien propre et lisse.

Je ne me souviens plus. J'ai déchiré ma mémoire.

*Frustration inside*

lundi, octobre 16, 2006

Mélancolie Post-Capitale

Une voix sur un répondeur au moment ou l'envie de parler m'empêche de terminer mon Bac Blanc d'Anglais dont la date butoire est prévue demain. Par dépit, je laisse quelque notes de boîte à musique, quelque mots aussi, moins d'une dizaine. Un peu de mélancolie sur le réseau.
Comme la fumée de ma cigarette, mon humeur part en volutes dans le ciel nuit. Par dépit, j'en consumme une autre. Par dépit, je ne me remet pas à mon Bac Blanc, parce que par dépit, pas envie.

Et pourtant si. Parce que j'ai décidé que j'aurais mention très bien au bac, pour pouvoir vivre près du Jardin du Luxembourg. Vaste programme.

Alors allons y.

Par envie.
Paris, just Paris

Paris. Quatre jours hors du temps. Une bulle sur le jardin du Luxembourg, un vertige aux pieds de le Tour Eiffeil, La vie en Rose dans le RER, la tombe de Beaudelaire, Paris vu depuis la tour Montparnasse, les théâtres, l'Opéra Garnier, le métro, une cuite Place d'Italie, les restos, le Jardin de Palais Royal, une boîte à musique, la démesure, le rêve, l'avenir, les projets, et tant de choses et d'émotion encore, Paris jusqu'à ce que le Nord s'en suive, Paris les larmes, Paris la nuit, Paris. Paris indescriptible puisque Paris. Paris gagné.

Merci.

mardi, octobre 10, 2006

Mutation must go on

Mmmh. Je crois que j'arrive à un carrefour. Je me détache des gens et les laisse s'envoler comme des ballons gonflés d'Hélium. Ca fait de jolies couleurs dans un ciel bleu. Et je crois que je préfère les regarder voler plutôt que de colorer les cieux à leur côté. Pour une fois, je me place spectatrice d'une tragi-comédie, la vie des autres. Rire ou pleurer, j'hésite, je confond je crois.

En attendant, la philo me détache de ce qui ne me retient plus.

Light tonight. I think. I don't sink.

Et puis y'a Paris sur l'Avenir.

vendredi, octobre 06, 2006

Samedi ça pue

Mise en condition extrême: je m'apprête à passer un samedi de merde. Entre me noyer dans ma baignoire en m'étouffant avec mon bac blanc d'espagnol ou bien me pendre en utilisant les pages et le sujet de mon hypothétique future dissert de philo [y'a t'il de bons et de mauvais désirs non mais quelle BLAGUE jte jure], le doute me pend aux neurones. J'exerce donc une pression sur mon moral à en faire éclater les baffles grises et minable de ce cher [et peu véloce] ordinateur qui crachent douloureusement PLEASE TO MEET YOU, tout ça pour ne pas tomber dans la déprime et le prozac (programme fortement plausible dans un avenir ô combien proche nan pitié jveux pas bosser).

Petite prise de recul, j'entre dans la phase [c'était mieux au début chanteraient les Wriggles] donc je disais dans la phase d'auto-récrimination. Paskeu ben après tout, c'est quand même ma faute, ma très grande faute si je me retrouve avec un himalaya de travail personnel a bacler en un Week End. Bouh, je m'auto-immole avec ce qu'il me reste de gaz dans mon briquet. Efficacité toute relative: mon travail est toujours là et en plus j'ai une brûmure. Brûmure? Bromûre? BRULURE bordel de clavier.

Et je me suis fait exclure de cours aujourd'hui. La première fois en 17ans d'existence et de comportement irréprochable. Et pourquoi? hein? pour un foutu morpion. Quatre lignes, deux ronds, trois croix suffisent au système professoral d'enseignement de la langue latine pour foutre en l'air le rêve de ma mère. Je lui annonce que sa paria de fille et foutue pour science po, oui j'ai pêché j'ai pas écouté quand on parlait de Pedro Navaja et de sa prostituta mais maman en fait on s'en FOUT de Pedro. Non? ah. Dans ma chambre? euh ok...

Révolution. Prochain cours, je jouerais au pendu. VIVE LA RESISTANCE!

Je pars à Paris la semaine prochaine. Jouissance suprême.

...

Et je vais quand même passer un samedi après midi de merde, malgrè tout.
Tissu Rouge

La peau blanche, le robe noire et le tissu rouge. La musique tsigane.
Elle est belle. Immaterielle de beauté. Un songe aux long cheveux bruns qui entremele son corps au tissu rouge. Une sensualité. Le tissu si rouge, si sanguin, complètement collé à sa peau. Blanche. Entremele le corps et le coeur. Rouge.

En trois couleurs, j'oublie le monde. Juste elle, juste la scène, juste la musique, juste le voyage, juste mes yeux qui ne seront jamais assez grands.

Le pire, c'est que j'aurais bientôt tout oublié.

mardi, octobre 03, 2006

Vent d'Ouest

Sur le tableau noir, comme une plaie de craie blanche, juste quelques mots.

Jamais pour toujours.

Ma foi pourquoi pas, il n'y a plus qu'a penser. Les gens dansent dans le Vent d'Ouest, jolie valse et très belle folie nichée au fond de très belles pupilles. Sous un regard pareil, je pourrait même être très belle. Il paraît que mon ventre est confortable. La main dans les cheveux, le regard ailleur, les pensées dans un passé proche.

Le Vent d'Ouest rend fou, j'ai envie de lait au miel, de baiser glacés et même de bébés.

Jamais pour toujours. Pourquoi pas.