dimanche, juillet 30, 2006

T., je te deteste. A chacun son tour de décevoir l'autre, je vois que tu n'as pas passé le tient.

Sans rancunes. Dommage, juste...
Les echecs me manquent.
L'effet Mer

Semaine au bord de l'océan Atlantique, dans le petit camping Le Mousaillon (nom normal pour un camping sur le littoral) à Messange. Dès l'arrivée, rencontre originale avec deux Hell's Angels tout frais débarqués d'Angleterre et très amusés par les tentatives désèspérées de deux petites françaises pour monter leur bivouaque. Première approche: deux bières bien fraîches offertes gracieusement aux petites frenchies susnommées. On ne tarie pas d'éloge sur le bienséance Anglaise que l'on sait apprécier à sa juste valeur, surtout par 35°. S'en suit une ballade à roller (dans l'enceinte du camping of course) et l'eternel rituel marché-plage-douche-biaffine-sortie qui rythma joyeusement le reste du séjour. Séjour étoffé par l'arrivée du fou le jeudi et par un très bel orage qui nous obligea à quelques tours de force pour maintenir en place toiles de tentes et tonnelle. Bref de l'aventure pure et dure et 15heures de sommeil d'affilées au retour pour tenter de se remettre.

I believe I'm crazyyyy... I believe I can touch the sea...

samedi, juillet 22, 2006

Castrage for ever

Retour des castrages. Magnifique cuvée, le cru 2006. J'ai appris:
- A jouer à une certaine forme d'échec
- Q'un bon cafard est un cafard mort
- Que la tequila a des effets moins dévastateurs que la vodka
- Que se réveiller à 4h du mat' sous la rosée fait décuver
- Que vivre avec des insectes et des parasites peut devenir une habitude
- Q'une rupture est comme une nouvelle paire de claquettes: c'est pas parce que ça fait mal au début que ça passe pas
- Que les chansons paillardes, c'est bien

Bref, un très bon séjour. Mon programme initial est parfaitement rempli et mon compte en banque l'est de même. Mon coeur est beaucoup plus léger qu'à mon départ, ma tête est rincée de toute déprime et mes neurones imbibés d'alcool (et mes fringues aussi). Célibataire, oui, mais rien à foutre, vive la vie! Lavez vos ennuis à la rosée matinale, rincez à l'eau de la piscine du proprio, faite sécher au soleil gersois. Effet garantis.

Vive les castrages, merci les castreurs.


Une camisole rencontre un fou et sur le grand échiquier de sa vie ils font quelques cases ensemble. Les carrés noirs se colorent. Echec et mat. Fin d'une histoire, début d'une nouvelle partie. Merci au fou.

samedi, juillet 08, 2006

Mention spéciale

A tout ceux qui aime l'écriture et les mots qui vivent, je conseille un vrai bijoux de blog: http://klr-fmr.blogspot.com. Voila j'ai rien à ajouter, tout est dit.

Aux amoureux des oeuvres d'art donc...
Constatation

Je deviens tarée.
- Epelez "Amour" .
- F-O-L-I-E. "Amour".

Je tombe amoureuse comme je me noie. De ses mots d'abord et de cet art qu'elle a de les faire danser. Une chorégraphie sombre et sobre. Une point de rouge parfois. Une pointe de rouge passion, de rouge sang, de rouge haine, de rouge à lèvres dans le flot noir qui m'attire tant. Effleure. Effleure mon âme. La tienne est si belle. Envie de me noyer dans ces yeux et ce sourire, de me saouler à son rire et à sa voix. L'ivresse toujours, l'ivresse encore. Encore une nuit. Une nuit de plus pour arrêter le temps et me couler à la douceur de tes bras, ton alcôve. Je ne sais plus bien a qui je pense quand mes doigts ouvre la voie à mes pensée. A lui et ses yeux bleu? à lui et l'odeur de sa peau? à elle et son âme? aux trois à la fois?

Mélanger mes sens comme je mélange mes pensées. Toucher du doigt le sentiments, modeler le sensations, bâtir les pulsions, distiller les remords, liquéfier la douleur. Rendre concret l'empire des sens et des sensation. Construire.

Et tout détruire enfin. Faire sauter le tout, une bombe nucléaire sur mes fondations. Réduire en poussière pour mieux reconstruire. Faire renaître des ruines.

Je ronge ma peau quand je voudrais mordre la tienne. Je tranche la chaire à vif. Je scalpel tes sentiments. Ablation des sens, basta! pas de points de suture, laissons puruler les plaies. Gangrène et fasciite. Forme aboutie de l'amour. Du pus dans les coeur. Une vision du putride, j'exècre la faiblesse qui est mienne. Amputez moi de ce qu'il me reste d'humanité qu'enfin les chaînes se brisent. Sortir du carcan amoureux.

Cette obligation qui plane sur les vies... aimer. Comme une doctrine. La recherche toujours de l'âme soeur. De l'âme peur. De lames. Plus dingue que la quête du Saint Graal! et plus de fidèles aussi! l'Amour, avec un grand tas, comme unique religion! encens à la rose, hostie praline, et prière perpetuelle depuis la nuit des temps. Qui se revandique athé? certainement pas moi.

L'amour comme nourriture. Sucré salé doux amer acide acidulé épicé aigre exotique acide insipide onctueux grumeleux fluide doré gavant lourd indigeste. Se nourrir de l'autre, en faire la matière premiere de son alimentation. Jusqu'à l'obésité, jusqu'au trop plein. Savourer le gout des gens. Ne plus se nourrir que de l'autre. Bouffer bouffer bouffer l'amour. La malbouffe amoureuse existe aussi. Les carences alimentaires également. Les sous alimentés. Les anorexique. Maladie mentale. Mais pour la plupart on consomme. Beaucoup. Parfois trop. A se boucher les artères de cholestérol. Qui se revandique ascète? Certainement pas moi.

L'Amour comme folie. La camisole de tes bras, la piqure de ton absence, l'elixir de tes lèvres, l'élèctrochoc de tes regards sur d'autres, le cachet effervescent de notre passion refroidie, la pilule, difficile à avaler toujours de ton départ, la cellule d'isolement de mon incompréhension autant de remède de traitement pour guérir de cette folie douce. Autant de traitements qui nous renvoie à cette même folie, à la chambre blanche et matelassée dont on ne veut plus sortir puisqu'on y prends soin de nous, pauvres aliénés. Dépendants conssentant. Dépendance conssentie. Aliéné: malade mental dont l'état justifie l'enfermement. Qui se revandique sain d'esprit? certainement pas moi.

Et encore l'Amour comme drogue, l'amour comme excuse, l'Amour comme but, l'Amour comme chatîment...

vendredi, juillet 07, 2006

Je suis de bonne humeur. Je vais entretenir ça de la meilleure manière qui soit: aux chocapics.

Décus? ^^
Coup de téléphone de Jérémy from Artigue. Ca fait du bien de rire. Je les aime mes Orleixois...
Départ pour l'aventure dimanche. Les castrages et leur lot de folie. Très bon plan. Rencontrer des gens, en oublier d'autre, boire, être ivre de vie, d'alcool, de fatigue. Le rêve quoi.

Besoin d'ailleur. Besoin de vibrer aux contacts de corps nouveaux. Soif de passion vite vite vite. Une belle adiction ça non? aussi mortelle et planante que les autres. "Aimant l'amour" dirait un certain poète. Complètement. Chacun son moteur, perso je fonctionne par coup de sang.

Et c'est ça qui est bon!
Mon réveil avait un gout de sang ce matin. Sensation non ressentie deouis longtemps et dont je me serais allegrement passée. Le gout du sang dans la bouche des les premiere minutes de la journée... une horreur. Et s'en suit la furieuse envie de passer tout le monde par le fer. 24h à avoir envie d'égorger les gens. J'ai detesté l'humnité entiere aujourd'hui. Désagréable. Mais je me soigne... et cette musique qui trotte dans ma tête.

Apporte moi mes cachets, serre bien ma camisole accélère... encore le son de ta voix...

jeudi, juillet 06, 2006

Suites et listes

Coeur à prendre Corps à corps
Coeur brisé Fièvre au corps
Coeur à coeur Grand corps malade
Coeur au ventre Corps et biens
Sans coeur Corps sans vie
Coeur de pierre A corps perdu
Coeur de glace Corps sain
Crève coeur Diable au corps
As de coeur Corps et âme
Coeur serré Corps meurtris
Coeur d'artichaud Corps en feu
Mal au coeur Corps de métier
Coeur pur Corporel
Coeur vide Corps jeune
Cris du coeur Corps fou
Ecoeurant Cors au pied

D'autres idées?
Waitting the bus

09h01. J'attends mon bus à l'arret du centre commercial d'Orleix. J'ai la tête de quelqu'un qui a passé une sale nuit, les yeux joliemment cernés de noir et l'expression apathique de ceux qui voient le monde à travers un brouillard de fatigue franchement épais. Des voitures passent devant moi. J'observe conducteurs et passagers. Des caissières à la mine acariâtre. Je compatis. Des employés aux visages fatigués. Normal. Lendemain de demie finale. Ca a du veiller tard et soutenir la France jusqu'au bout (et même après) tout ça. Je les comprends. Quelques vieux aussi. Certainement levés depuis plusieurs heure, ils se lançent vaillamment à l'assaut de ce qui est pour eux la grande aventure capitaliste du centre commercial. Ils me regardent et me dévisagent. Jeunesse dépravée pensent ils. Normal. Clope au bec et tronche de junky, y'a de quoi faire mauvaise impression sur nos sages sexagénaires. Pensées inutiles et association d'idée, mon état d'esprit préféré.

Moralité: à penser à tout ça, je manque de peu de rater mon bus...

mercredi, juillet 05, 2006

Dialogue

- J'me rend compte que ma situation est toute simple en fait... ça pourrait se résumer en la question "est-ce que j'ai envie d'être fixée?"
- Est-ce que je dois prendre le risque de me saigner a blanc alors que je me tue déjà a petit feu ?
- A croire qu'on aime l'agonie.
-A croire que l'on a peur de guérir.
- Etre fixé c'est ne plus avoir la liberté de laisser son imagination et ses espoirs voleter en tout sens.
- ...
- Tu vas prendre le risque d'être fixé?
- Ca m'étonnerais beaucoup.
- J'suis rassurée de voir que je suis pas seule dans mon cas *sourire*.
- ...
- Jme sens lâche, des fois.
- J'pense pas que ce soir de la lâcheté de vouloir se préserver un peu.
- J'ai une furieuse envie de fumer.
-Tu devrais te calmer là dessus.
- On devrait faire tellement de choses. Jeunesse dépravée que nous sommes.
- Que tu es oui.
-C'est pas parce que tu as des yeux d'ange que tu en es un *sourire*
Autre idée du bonheur: cloper avec ma mère devant la demie finale France-Portugal.

Quand le papa n'est pas là, les souries... ^^
Foot, soldes, bac

Si vous avez l'occasion de vous balader en ville ces temps ci, tendez l'oreille et accrochez quelques bouts de conversation. Voila ce sur quoi vous allez surement tomber: "Oui mais si la France perd ce soir alors...", "Aux chiottes le Portugal!" "Nan mais j'méritais plus que 14..." "Ui ui elle à son bac avec 25 points d'avance" "Trop cooool ta veste tu l'as achetée ou???" "Quoi?? moins 50%?? ou ça?". Eh oui, les trois grandes préoccupations françaises du moment. Signe d'une certaines légereté. C'est les vacances!

mardi, juillet 04, 2006

Happy face

De bonne humeur ce soir. Pas de nuages dans mon ciel. Vacances à la mer entre célibataires programmées, des nouvelles hier soir de mes trois bourrés favoris, discussion avec un monsieur net (pour changer), ptite soirée chez Antho prévu pas plus tard que dans pas longtemps, l'imminence des castrages, quelques soirées à Toulouse en vue, le soleil, la chaleur, bref tout va bien. J'aime les gens ce soir, ça vaut la peine d'être notifier.

Always look on the bright sade of life *wisttle*

lundi, juillet 03, 2006

4h45, premier vrai sourire de la soirée... ça réchauffe comme une boisson chaude: de l'interieur.

Et cette lumière qui danse à l'horizon...
Autre réfléxion dans le creux de ma nuit. Il y a pire que la morsure de l'absence: c'est la caresse de l'espoir.
Envie de...

Envie d'écrire ce soir. Trois heures et demi du matin et l'envie d'écrire qui me prend comme une démangeaison. Ecrire quoi? des fragments. Il y a dix minutes je savais exactement quoi écrire. L'écriture est elle aussi comme un rêve. On pense retenir le fil de nos pensées mais il coule entre nos doigts comme de l'eau. A quoi bon écrire? dans quel but? sujet de dissertation ça... je ne m'étendrais pas sur le sujet, c'est pas le moment d'être académique. Je repense à ce personnage de l'univers d'Enki Bilal. Jill. La femme piège. Cheveux bleus, yeux bleus, lèvres bleus. Peau blanche. Elle écrit. Parfois j'ai l'impression d'être proche de cette dame. De son univers aussi. Tourmenté.
Des fragments donc. Ma vie fonctionne par fragments. Fragments d'enfance d'abord. Enfance, un puzzle inachevé en ce qui me concrne. Fragment de sensation aussi. Vivre au moment présent. Tellement présent que j'en oublie de réfléchir. Alors j'agis, en dépit du bon sens et des convenances. Résultat, je prend la vie en pleine gueule et là je me sens vivre. Se cogner à la vie pour mieux sentir qu'elle est là. Vivre tout à deux cent pour cent, au risque de friser l'overdose. Au risque de tomber dans l'overdose.
Assise à la fenêtre tout à l'heure, j'ai réfléchis à mon état d'esprit. J'ai regardé le ciel. Pas d'étoile. J'ai regardé droit devant moi. Une lumière éclairait la rue. Je la distingait à travers les feuillages des arbres qui se trouvaient. Etrange comme les ptites choses de la vie me rapelle la vision que j'ai de celle ci. Une lumière donc. Dans la nuit. Marcher droit vers elle. Une lumière dans la nuit. Puis se lever, répondre à l'impulsion, aller vers l'ordi, allumer l'ordi. Et en effet là, une lumière dans mon obscurité. Un soleil noir, un oiseau de nuit. Il se reconnaitra. Merci à lui d'avoir été là ce soir.
Et je continue mes associations d'idée. Fragmentaire mon écriture. Ecrire un article que je supprimerais peut être demain. De la brieveté des choses, là encore il y aurait beaucoup à dire...

La vie est comme une cigarette. Je fumerais jusqu'au filtre. Jusqu'au cancer.
Carapatte

Ma gorge porte les stigmates d'une bonne journée. Envolé le malaise matinal, j'ai retrouvé avec plaisir les joies du théâtre, au rang de spectateur tout du moins. Les sièges rouges, l'ambiance de la salle, l'énergie des comédiens et la présence de Cynthia Thomas et Mae. La chaleur aussi qui a fait fondre nos neurones ("SI TU TROUVES QU'IL FAIT TROP CHAUD TAPE DANS TES MAINS!" et de nombreuses autres variations joyeusement braillées tout au long de la journée). Des nouvelles têtes, un nouveau bled. Bref une aprem d'ailleur. Exactement ce qu'il me fallait.

I feel good.

Et j'ai enfin entendu une chanson dont je ne connaissais que la version française, dont nous avions parlé à la soirée raclette! "On the road Jack/don't you come back no more no more no more" etc. Ca sert à rien mais ça fait plaisir =).

dimanche, juillet 02, 2006

Et maintenant une envie d'ailleur. Envie de changer d'air, de lieu, d'oxygène, de gens, de planète. Envie de prendre le soleil. Partir, tout lâcher. Changer de pays? plus tard peut être, surement même. Mais pour le moment envie de vivre. Vite.
Sensation étrange ce matin. Une pression dans le ventre, un vide dans le coeur. Quelque chose qui me ronge de l'interieur, comme un parasite. L'impression qu'un bout de moi s'en est allé loin, loin. Une infirmité passagère donc, puisqu'elle cessera de se faire sentir dès que j'occuperais mes pensées à autre chose, et qu'elle ressurgira cette nuit, s'insinuant tout doucement dans chaque atome de mon corps, pénétrant chacune de mes pensées comme un poison lent et acide.

La morsure de l'absence...

samedi, juillet 01, 2006

Minuit moins dix. La france est en liesse. C'est beau le patriotisme.
Ether-nité

La clinique. Concentré de malheur, d'humanité et de bacilles. Combien d'hopitaux, de cliniques traversent on dans sa vie, ou parfois dans celles des autres? Tout dépend des personnes interrogées. A chacune son lot de malade, à chacune sa vision du corps médical.
Cette après midi, j'ai eu une nouvelle fois l'occasion de visiter un de ces lieux si particulier. Visite à une proche entrée par les urgences la veille. Le bâtiment est imposant vu de l'exterieur et d'une netteté presque irréelle vu de l'interieur. Netteté du local d'abord. Une propreté permanente qui donne l'impression de pénétrer dans un monde à part, avec ses codes, ses habitudes, ses habitants. Netteté du personnel aussi. Des gens dont la vie dépend de celle des autres et vice versa. Malgrès le serieux de ce genre de moment, je me fait des remarques inutiles, voir déplacées. Je bloque sur les chaussures des infirmières.
On traverse des couloirs interminables, on croise les fantômes du personnel médical, sourire de circonstance. En passant devant des chambres, j'entrapperçoit des corps étendus sur les lits, des visages parfois aussi me sautent aux yeux. la fatigue a sculpté leur traits, remodelé leurs expressions. L'Hopital est un vrai musé de l'humain. Vie, mort, naissance, tout les stades de l'existence exposés pour vous, humbles visiteurs. Et on s'en fout plein les mirettes, de ce concentré de vie à l'état pur, car quelle meilleure manifestation de la vie que la maladie? N'est ce pas quand le corps souffre que l'on en saisie le mieux toute les parcelles? on savoure la douce culpabilité d'être debout pendant que d'autres sont couchés. On savoure la liberté de nos mouvements qui ne sont pas entravés par les sondes les perfusions les transfusions les cathéters. Oui, cynique, je sais.

Je trouve juste triste que l'on ait besoin de cheminer le long des bords du Styx pour se rendre compte qu'on aime la vie.