lundi, mai 28, 2007

Festival

Comte rendu de trois jours de festival de Cinéma Muet à Anère.

Mot le plus entendu: "un café steuplé"
Action la plus répétée: vaiselle et préparation de café.
Phrase répétées à mainte reprise "mais quel temps de merde"
Idée la plus farfelue: faire infuser les hommes.
Réaction première à la diffusion du court métrage de Cécile: "t'es booooooonne!"
Lieu de vie: camping car
Avarie: pluie, vent
Ambiance: coool
Meilleurs moments: Le Cirque Des Mirages. Le reste.
Pire moment: allégorie de la barque et de l'eau deux heures durant, avec trois phrases de brésilien. C'est tout.
Visiteurs: Aleth, Catherine.
Verres cassés: zéro.
Pertes: une serviette, un sous vet', gel douche.
Oubli: Chaussure
Vols: le noeud rouge de Bénévole et deux bougies.
Souvenirs: mémorables
Moral: au zénith
L'an prochain: à refaire
Regret: c'est déjà la fin
Problème post-festival: renouer avec le quotidien bof bof fadasse
Remerciements: à tous, mais surtout à Céciphilis


Conclusion: Autant de bonheur et de bons moments que de flotte et de vent. C'est à dire que de ça. Une belle ambiance, des gens adorables. Merci merci merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii





Pensée du jour: Appelez moi Madame Café
Météo: j'veux du soleil


mercredi, mai 16, 2007

Filles et autres

J'ai essayé d'écrire quelques lignes sur les filles. Impossible. Entre tomber dans une marmite de praline, et ne dire que des banalités déjà écrite, dites, hurlées, chantées, mon coeur balance. Comme mes anciens démons, qui me font pencher entre une variation et l'autre, je rêve au féminin. Je relègue le tout au rang de chimère, mes yeux pourtant parfois se perdent, je me surprend à les aimer. J'aime les filles, j'aime les garçons, mais ce n'est pas pareil, et ne correspond à rien de connu ni à rien d'inventé. Simple frustration chromosomique, le monde auait-il une couleur différente avec un pénis entre les cuisses?
Je les aime, je crois, toutes, et toutes de manière différente. Pour tout ce qu'elles ont que les autres n'ont pas, pour le parfum qu'elles dégagent, pour les p'tits défauts et le reste.

Avec un pénis entre les cuisses, je passerais pour un macho lover à tendance chaud lapin salaud.




Pensée du jour: Dieu me pardonne mes pecheresses mais si discrètes variantes.
Météo: Vent d'Ouest

vendredi, mai 11, 2007

De la valeur des autres

Bon. J'ai une putain de chance. J'admet, entre un article et l'autre, le virage est brutal, mais seuls les cons ne changent pas d'avis et je choisi un éclair d'intelligence pour zébrer ma soirée.
De la chance donc. Qu'est ce que la chance? Voir arriver trois filles hurlant qu'elles sont là. Recevoir un mail , un message, une oreille (avec le reste du corps oui), un sourire, une présence, un commentaire, un échange, bref tout ça mélangé. Je pense que lorsque l'on a tout ça, il n'y a pas de raison d'aller mal, puisque l'on sait que quelque part, un soutient est là.

De la chance naît l'envie. Celle d'aller bien, de renvoyer l'ascenseur, l'envie de rire et d'aller bien (deux fois), l'envie d'avoir des envies.

Etrange, d'avoir une boule de tendresse incompressible nichée au fond de la gorge. C'est comme avoir encore le goût du rire sur le palais. On sousestime parfois la valeur des autres dans notre vie, on la pense acquise peut être, mais lorsqu'elle éclate dans un cris de ralliement, on voit les visages sous un autre jour. Ce serait comme les voir vraiment pour la première fois, ces personnes à qui on ne dit pas assez souvent qu'on les aime. Elles nous rappellent même qu'ailleurs, d'autres encore sont là. Comme le glaçon dans le jus d'orange ou le soleil d'après bac, indispensables.



Pensée du jour: Merci.
Météo: de l'hélium dans l'air

mercredi, mai 09, 2007

Un p'tit lien tardif, un p'tit bout d'bonheur, un gros morceau de rigolade, bref, mes amis, mes 18ans, mes défis, nos conneries, le tout organisé, filmé et photographié par Cynthia & Thomas, mis en amv par Cynthia.


Je vous le recommande chaudement.


Comme un putain de coup de barre

Mon vase déborde et mon ventre aussi. Trop plein de tout, de sucre, de bouffe, de fatigue, de gens, de bruit, de solitude sociale, d'incompréhension, de kilo bref la soupape est flambée, j'aimerais faire crâmer la ville entière et partir me faire retirer le surplus de gras dans une clinique Suisse parce que bordel j'ai pas envie de faire un régime, mais re-bordel j'en ai marre de me trimballer avec une enveloppe corporelle qui me met en dépression à chaque passage devant le miroir.
Les pubs Special K défilent et j'arriverais presque à me convaincre qu'il suffit d'avaler deux bols de céréales en plein milieu d'un repas pour être bien dans ma peau. Mais de un, il y a beaucoup plus à faire, de deux, on achète jamais de Spécial K, de trois, je n'ai aucune aide dans le cocon familial pour m'aider à perdre ces foutus kilos. Je me sens excessivement laide, j'ai plus de fringues, je me sape mal, mes cheveux sont raplapla. Je suis moche, aujourd'hui, et ça me bouffe.
Je sais, y'a des gens qui meurent et Sarkosy est président mais j'ai envie de me plaindre et d'être centrée sur mon débordant nombril au moins une foutue minute. Hurler que j'ai des problèmes insignifiants est jouissif, malsain, inconstructif.

JE SAIS.




Pensée du jour: plus je regarde le Destin de Lisa, plus je me reconnais.
Météo: nuage en surpoids