samedi, décembre 30, 2006

See you Soon

Demain, la fête. On s'oublie. On boit. On passe à la nouvelle année. On retrouve. On se retrouve.

Lundi, on récupère.

Mardi, on s'en va. Go to Paris, retour Dimanche.

Bonne année mes petiots, on se retrouve à la rentrée.

samedi, décembre 23, 2006

On Verra Bien

Je fume clopes sur clopes, lis du Lolita Paille, et me sens prête à dominer le monde, du haut de mon perchoir désabusé. Hier soir j'ai pleuré, dans un appart' que je ne connaissais pas, dans des bras nouveau, face à Celui Qui Fait Que, et mes forteresses, derniers remparts protégeant le vide, ont fondus comme la neige qui ne se décide pas à tomber, alors que nous sommes la veille de Noël. Ce matin, je me suis réveillée avec le sourire et un mal de crâne atroce, suis partie acheter du pain, des gateaux et des croissants. En attendant. En attendant qu'Il tombe. Tombera, tombera pas? Et moi tomberais- je?

Qu'est ce que je fous?

Le temps s'arrête et passe trop vite, il est déjà 14h43, dans une heure je serais en ville, dans le froid pour trouver les ultimes cadeaux et me dire que je ne sens pas l'air glacial de décembre, puisqu'enveloppée dans une illusion toute propre et toute nouvelle.

- J'ai la trouille.

Une autre dimension, un monde parallèle, seule expliquation plausible. Le reste n'est rien, le vide n'est plus.

De l'ordre. Il faut de l'ordre.





Pensée du jour: café au lait croissants. Cliché.
Météo: j'attends la neige.

mercredi, décembre 20, 2006

Comme une chose et son contraire

Il fallait bien la tourner, la page. Pour la millième fois. Derrière un barrière de nouvelles amours, je croyais possible, mais tout s'effrite, encore et encore, et je ne mène pas mon sevrage à bien plus de 24h d'affilée. Comprenne qui voudra, peu de gens donc, mais au fond, je n'ai même pas l'envie d'être comprise. Parce qu'il y a des douleurs bien trop forte, et bien trop stupides pour être partagées.
Le dernier coup de pied à mon chateau de sable, je l'ai donné moi même, dans un état second et comme toujours malgrè moi. Il paraît que c'est mieux ainsi. Pour la millième fois, celle ci sera la bonne, puisque tout est détruit, pour de bon cette fois. Je me contenterais de miettes et ferais une jolie mosaïque, que je ferais tenir sur ma peau, pour ne pas oublier que.


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Retour en arrière, quelque mois suffisent, pour comprendre, ou justement ne pas comprendre. Déchéance et le reste aussi, ce que je n'admet pas chez les autres, ce que je déteste chez moi. Et l'image du bonheur me file la gerbe. Je vis par habitude.

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Pourtant, hier dans le froid, j'ai cru que je croyais. Pourtant mon sourire y croyait aussi. Pourtant j'ai presque envie d'y croire. Pour Lui. Pour Eux. Pour brûler cette foutue page et cracher l'encre que je ravale, l'ancre qui me tire vers le fond. Pour arrêter ma cyber-dépression. Et au fond, chapitre sans grand intêret. Donc.


Epilogue.




Pensée du jour: la solution ---> une heure au four, th°400
Météo: Averses et quelques éclaircies

dimanche, décembre 17, 2006

ET ON A ENCORE REFAIT LE MONDE!

Une église éclairée de bleue a guidé les pas de quatre jeunes personnes, vraisemblablement présent à une sauterie anniversariale. Au dire des témoins, il sagissait d'une soirée-psychanalise-karaté-pizzatique. Toujours au dire des personnes interrogées, les quatre jeunesen question représentaient une part cynique et extrêmiste de la société actuelle. Ils auraient passé la soirée en cercle restreint, se parlant par code (les mots Juifs, bonnet, karaté, oeuf jambon champignon emmental ayant été entendus à de très nombreuses reprises), et affichant des signes physiques caractérisques. En plus de porter des jugements grivois et vaseux sur la population présente, ils auraient passé la soirée à boire (vin blanc, rhum) et à s'isoler dehors 15min toutes les heures environ. Ils ont été retrouvés le lendemain, tous endormis dans un même lit (on soupçonne des moeurs légères). Interrogés par la Police, ils se disent appartennat à un club, Le Club Des Connards, qui compterait environ quatre adeptes, et assurent avoir passé une excellente soirée.

La Police s'interroge, la ville Sainte s'inquiète. Y'aurait il en leur mur le germe d'une nouvelle idéologie nihiliste?


Votre envoyé sur place, Connard n°4.






Pensée du jour: Connard en soirée... ^^

dimanche, décembre 10, 2006

A la Fraise

Mes gourmandises, comme ma confiture, je suis un monde de fraise et de sucre. Couleur rouge et morceaux de fruits, univers ambiance tagada fraise des bois. Et au petit déjeuner comme au repas, même envie de retourner dans ma jeunesse. Parce qu'étant petite, une glace ne s'imaginait qu'en bord de plage et à la fraise. Je me sculpte un ventre tartelette, moelleux et doré, pour l'offrir aux gourmand. Quand il tombera, il pourra s'accrocher à mes poignées pomme d'Amour. Et croquer.


Et s'il n'aime pas les Fraises, je n'ai rien contre le café.


Et sur ma peau aussi, les marques sont faites à la fraise. Grillée.





Pensée du jour: Varier les goûts et croque croque.

jeudi, décembre 07, 2006

Le Choix avec un grand C, comme Casse-C...

J'ai le choix. Entre diverses options. Magnifique évidence apparue en filigranes lorsque je travaillais à mon cancer-pneumonie, sous la flotte dans le froid clope au bec. Le choix donc me suis je dit. Le choix de choisir. Elémentaire? bof. Choisir quoi? D'arrêter de fumer. Non. De construire quelque chose de stable? Bof. De parler? Pas envie. De dormir? Je cauchemarde. De faire un régime? Pas motivée. Au fond, que de choix que je médite sans vraiment y penser.
Je choisis donc de ne pas avoir à choisir. Ca occupe l'esprit, repose et donne bonne conscience. Je choisis cependant de ne pas choisir le laisser aller, parce que le bac, parce que la vie, parce que eux, parce que elle, parce que je veux pouvoir raconter des conneries dans ma prochaine dissert de Philo.
Le choix, donc, d'aller bien. Ce n'est après tout qu'une question de choix.
Et le choix en fait de choisir, si fille ou garçon, si travail ou non, si peut être ou maybe not, si je préfère le sucré au salé, la nuit au jour, si petar ou tranxène, si Paris ou Toulouse, si lui ou moi, si nous ou eux, si rire ou rire, si Noisette ou Brésile, et si oui ou merde je vais bien.

Et je décide donc d'aller bien. Parce que j'ai le choix. Bordel.





Pensée du jour: c'est toujours ça, que les Américains n'auront pas!

dimanche, décembre 03, 2006

Artistiquement (2)

Etait-ce réellement pour l'Amour de l'Art, toi, dis moi? pas vraiment hein... non bien sur, ça ne fait pas mal. Pas plus que ça. Mais tout de même, je n'aurais pas cru. Je sais le pouvoir d'un corps nu, je sais les folies que provoquent les frustrations, oh oui je sais tout ça. Je sais que. Humain avant tout, là est l'excuse.
La confiance? oui bien sur. Elle reste là. Parce qu'après tout, ce n'est que pour le cul dirons nous cruemment. Va comprendre pourquoi je ne leur en veux pas.

Artistiquement, il ne reste qu'à foutre un bordel artistique dans tout ça. Il paraît que c'est la saison qui fait ça. Aidons la saison.

Hein, Jolie? aidons la saison. Bordélisons.

Pensée du jour: J'ai passé une bonne nuit.