mercredi, novembre 29, 2006

Artistiquement

Pour l'Amour, celui de l'Art uniquement, accepter de poser.
Pour l'Amour, celui de l'Art uniquement, accepter de poser. Nue.
Pour l'Amour, celui de l'Art uniquement, accepter de poser. Nue. Toute les deux.
Pour le plaisir, pour le mien uniquement, d'entendre le frottement du fusain sur le papier canson.
Pour le plaisir, pour le mien uniquement, d'avoir presque froid.
Et parce que j'aime l'Art, simplement.
Pour le plaisir des yeux, aussi, un peu.

Ce genre de jour ou tout semble possible.




Pensée du jour: oublier, le reste, les autres, un après midi.

lundi, novembre 27, 2006

Day off

Bateau la journée, et pourtant, comme un presque bien qui flotte, entre deux cigarettes. Une tranquilité, un équilibre retrouvé.
Bateau l'article, et pourtant.
Day off, les ennuis se sont fait la malle, même si. Délayés dans un café sans sucre ou fumés jusqu'au filtre. Peut être perdus derrière ces sourires, tout ces sourires.
Day off, tout va bien.
Et même, envie de m'oublier et de laisser éclater les bourgeons, de créer un cortège Dyonisiaque avant l'heure. Envie d'un Printemps Automnial, oui.

Day off, il est 19h36, et tout va bien.





Pensée du jour: la sexualité est une action exponentielle.

samedi, novembre 18, 2006

Parce que la nuit, je pleure

Sans le savoir et sans le sentir, bien malgrè moi comme toujours, en le rêvant presque, sans sursaut et entre deux agitations, la nuit je pleure. Parce que même dans mon sommeil je me perds et tangue, et dans le noir me cogne aux désillusion. Mon bras qui s'élève et retombe comme un souffle, à la recher de ton cou et ta nuque, sans arriver à la fin de sa course. Parce que je n'y crois pas, je ne sais plus comment croire. Et quand dans la nuit mon visage se recouvre d'insectes grouillant, quand ma respiration se brise et que mon sommeil se coupe, ouvrir les yeux devient nécessité absolue. Pour ne pas sombrer. Pour ne pas prendre l'eau.

Parce que tout coule, mon mascara comprit, sans que je n'en ai réellement conscience.





Pensée du jour: envie de flotter dans du liquide amniotique. Neuf mois d'hibernation pour renaître en Juillet.

mercredi, novembre 15, 2006

T'en a foutu partout!

De nos peines et de nos joies ne subsistent que les vapeurs. Et quand on fait bouillir le tout, forcément, ça déborde, et ça pourrit la cuisine. Je ne me sens pas une âme de marmiton mais je veux bien cuire dans une casserole, pour un peu que ça me réchauffe. Pour ce qui est du reste, je déborde. Et j'en met partout. Chaque recoin. Imprégné.
Y'a des nouvelles lingettes Monsieur Propre, très efficace selon la réclame.
Je veux un Monsieur Propre pour me nettoyer des restes.
Un Monsieur Bricolage pour rafermir mes charpentes.
Un Monsieur Tout Le Monde pour me fondre dans la masse.
Un Monsieur-Madame pour ne pas comprendre.
Une Marie Poppins aussi. Avec un sac magique et juste un morceau de sucre. Et pourquoi pas un manteau blanc et noirs, aux boutons décousus.
Une dose de Sale Jeune. Hein Cécile?
Une dose de trip.
Une dose d'absence.
Et un pluie de Fraise Tagada, pour la couleur et le goût.

Je demande pourtant pas la Lune...




Pensée du jour: faut que je range ma chambre.

lundi, novembre 13, 2006

T'avais pas le droit

T'avais pas le droit. Pas le droit de me prendre au serieux. Pas le droit de prendre le large. T'avais pas le droit de fuir. T'avais pas le droit de ne rien dire. T'avais pas le droit de me faire mal. Pas le droit de m'appeler, pas le droit de t'arracher à ma vie, encore moins le droit d'espérer y retourner, t'as plus le droit de m'aimer et t'as pas le droit de m'oublier.

Je t'interdit de revenir, je ne veux plus te retrouver, je refuse de t'oublier et je ne veux plus te savoir là bas. Je veux que tu reviennes.

Egoïste. Moi aussi.


Parce que merde, tu me manque. Je te hais.

samedi, novembre 11, 2006

Pour le plaisir de courir nus dans les champs

Comme un bord de route et une nuit froide, il faut croire que la vie est belle.
Et elle l'est.
Il me prend l'envie de peler un lapin pour me tricoturer une jupe digne d'une amazone et aller rouler mon corps dans les champs humide, à trois heures du matin, à la faible lueur des bougies plantées sur des carcasse de mouton. L'impulsion, je crois.
Je fonctionne sous impulsion.
Je ne réfléchit plus.
Je fais n'importe nawak, tout l'temps.




Pensée du jour: les téléfilms sur M6 le dimanche aprem ne valent pas un bon épisode de Dora à 8h du mat'.

mercredi, novembre 08, 2006

Consumérisme

Société de consomation je t'aime et je te vénère. Je veux manger des plaquettes entières de chocolat, des pavés de steak, des raisins à perte de vue, je veux croquer les gens, mettre la musique à fond, fumer fumer et re-fumer, boire des litres de café, des litres de VRAI coca, des Princes Chocolat trempés dans du café au lait, des croissants, des chocolatines, de substances illicites, de gaz hilarant, de câlins, de chaussures, des noix de cajou, du taboulé, de Walt Disney, de sous vêtements


Je veux une vie orgasmique, là de suite.







Pensée du jour: les jumeaux se fabriquent dans les lits du même nom. Je veux des bébés.

lundi, novembre 06, 2006

Bonjour

Aujourd'hui, c'était la rentrée. Nuit de six heures et pourtant un énorme sourire collé à la face dès le réveil.

La rentrée.
Un floppée de sourires, de nouvelles coupes de cheveux, des rires, des heures d'étude, un repas de midi sauté, la braguette et la toison du prf de philo, les chiottes toutes bouchées, les trois quart de la classe qui n'avait fait que la philo.

La rentrée.
C'est l'anglais pas fait, c'est l'espagnol zappé, c'est la litté passée à la trappe, le vocabulaire idem, les traduction pas mieux.

La rentrée.
Originalité de la fin de la journée, portails escaladés, idioties dans le MP3, du mirage de 5 à 6.

La rentrée.
C'est te voir vite, aussi, tu sais.
C'est pas que, mais on a un partit politique à créer.

C'est Marie Q. C'est le bonheur.

samedi, novembre 04, 2006

Erk

J'ai pris la décision cruelle et moralement satisfaisante de devenir infecte. Royalement infecte. Barricade obligée pour les évenements à venir. Ne nous embarassons pas de bons sentiments ça n'a jamais aidé personne. D'ailleur je déteste mon hypothétique futur job. Déjà. Mépris mépris mépris. Les gens m'ont gentimment tapé la bise, sourire de circonstance scotché à la colle UHU sur des zygomatiques tiraillés par la joie de venir mettre des médicaments dans des cartons, de bon matin. Dans l'entreprise, des casier vert écaillés recouvert de cartes postales, paysage utopiques sur froid métal, rêve carton et réalité claquante. On s'évade comme on peut. Entre les tapis roulant, mâles plaisanteries.

Job étudiant.