samedi, novembre 18, 2006

Parce que la nuit, je pleure

Sans le savoir et sans le sentir, bien malgrè moi comme toujours, en le rêvant presque, sans sursaut et entre deux agitations, la nuit je pleure. Parce que même dans mon sommeil je me perds et tangue, et dans le noir me cogne aux désillusion. Mon bras qui s'élève et retombe comme un souffle, à la recher de ton cou et ta nuque, sans arriver à la fin de sa course. Parce que je n'y crois pas, je ne sais plus comment croire. Et quand dans la nuit mon visage se recouvre d'insectes grouillant, quand ma respiration se brise et que mon sommeil se coupe, ouvrir les yeux devient nécessité absolue. Pour ne pas sombrer. Pour ne pas prendre l'eau.

Parce que tout coule, mon mascara comprit, sans que je n'en ai réellement conscience.





Pensée du jour: envie de flotter dans du liquide amniotique. Neuf mois d'hibernation pour renaître en Juillet.

12 commentaires:

Anonyme a dit…

wow...même si c'est triste, ça reste beau... ou l'inverse d'ailleurs...

Anonyme a dit…

rien à ajouter.
qd je te dis que j'aime ta façon d'écrire...!!
(oui j'en rajoute tjs!)

Anonyme a dit…

Parce que ne pas croire nous est plus facile.
Parce qu'il est parfois difficile de construire, par peur de tout détruire.
Parce que l'on veut se protéger, par peur de souffrir.
Parce que sinon, l'on se croit naïf.
Décider de ne plus croire, nous semble si logique.

Pourtant nous sommes tous là, chacun menant sa propre vie.
Essayant de s’aimer, ou au moins de ne pas se détester.
Comment croire si l’on ne se croit pas capable de croire ?
Comment vivre si l’on ne sait pas pour quoi vivre ?

Les illusions, qui n’en sont parfois pas,
Ont au moins le mérite,
De nous donner quelque chose pour quoi vivre,
Un sens a une vie,
Une raison de se battre,
Pour prouver au monde,
Qu’il n’est pas impossible de croire.

lachouette a dit…

Le fantome de l'habitude qui nous hante chaque nuit...
J'aime tes mots mais je déteste ta souffrance.

Anonyme a dit…

si il s'agit de la nuque du fou, sache que l'étreinte de la camisole ne l'a jamais quitté. Ell lui permet de tenir dans la froideur de l'obscurité.

.un amoureux égoiste

Anonyme a dit…

150 kg/cm2: c'est la pression de la mâchoire d'un animal -devinez lequel- ce qui représente 100fois plus que la notre.
Ca doit faire mal de se faire arracher un membre par une mâchoire d'une telle puissance.. quoique sous anestésie ça doit passer tranquillement :D

ps: Commentaire hors-sujet, désolé c'était plus fort que moi :p

Nat a dit…

Catherine> merkiiii =)

Cécile> Allez tartine encore, j'adoooore

Canigou> J'essairais. Mais n'empêche que j'ai oublié.

Cynthia> Justement non. J'ai pas l'habitude. Pas comme ça en tout cas. Mais bon... merci d'être là, ma belle.

U.A> ...

U.A> Et tu sais que le crise la plus grave pendant la periode de coexistence pacifique durant la guerre froide fut la crise de Cuba?

Anonyme a dit…

beh pour Cuba tout l'monde le sait, mais sais-tu plutôt qu'un élan ça peut être dangereux? une fois ma soeur s'est faite mordre par un élan...

Nat a dit…

Tom> et un gros élan a souvent des tendances meurtrières envers les mamans Koalas....

Anonyme a dit…

Où puis je t'ecrire un mail, c'est important s'il te plait?

Nat a dit…

jesuisunefougere@hotmail.fr

Anonyme a dit…

BON DEPART