jeudi, août 31, 2006

-C'est bon la pose?
-Impec bouge pas.

Aprem très tranquille aujourd'hui. Aidée par la tête dans le brouillard suite à une courte nuit passée à voir des gens, ressortir des phrases cultes
-Jéjé, t'as pas une feuille steuplé?
-OOOH ta geuuuuule...

Et papoter dans le creux de mon lit jusqu'a 6h du mat' avec la douce Claire de tout de rien de nous des autres et beaucoup de certains que l'on essaie d'oublier sur qui on pense avoir tiré un trait mais bon l'encre indélibile bave des deux côté de la page à tourner ce qui ne simlifie pas vraiment les choses...
Mythique donc la soirée, la nuit aussi et encore plus les 20min de la matinée ('fin vers midi quoi...).

Puis cette aprem. Après avoir avalé mon deuxième petit déjeuner allégé (solidaire, Claire, solidaire) je vais me mettre au vert quelque minutes au jardin Massy ou je suis bientôt rejointe par un Flo.

-J'ai envie de crèpes au chocolat.
-on va chez moi et on se fait ça?
-Wéééé!

Aussitôt dit, aussitôt la vieille mob enfourchée. On parcourt les rues de Tarbes comme à la fin d'Amélie Poulain. A part que je suis en jupe et que le vent joue avec. Il est taquin le vent. Et il est frais. Et c'est bien.

Comme d'habitude, Il fait la cuisine et je regarde faire. Je désintègre le régime que je n'ai pas commencé en une aprem. Remord, remord, remord au chocolat...

Pourtant Il n'a pas l'air d'y voir un problême. Il va jusqu'a me dessiner. première fois que je pose pour quelqu'un. Je pense à l'Oeuvre de Zola. Je pense aux femmes du 19ème qui posait pour les peintre bohèmes à raison de quelques pièces. Je pense au feuillage que le vent agite derrière la fenêtre sur fond de ciel bleu. Je pense au grattement du fusain sur le papier canson. Je pense à mon grain de peau. Je pense à cet article. Je pense à Claire. Je pense à Flo. Je pense à ma grand mère. Je pense à l'accident.

Alors excuse moi...

mercredi, août 30, 2006

C'est joli, les gens

Hier. Presque 15h. Couleur café, un Brésil dans la tasse, la musique dans les oreilles et une boule au creux de l'estomac. Je stresse sans raison en attendant la Demoiselle qui arrivera 5minutes plus tard dans un vol de tissu blanc qu'est sa ptite jupe. Tout de suite, je retrouve le sourire que je connaissais et la malice des yeux. Je découvre aussi. A travers des conversations sur des sujets sans importance ou parfois plus personnel. A travers des gestes, des intonations, des éclats de rire. A travers un café et une glace à l'Italienne vanille-fraise. A travers le fond de teint que la vendeuse lui applique consciencieusement sur les mains puis sur le visage à deux reprises pour trouver la teinte parfaite a 14 euros et quelque. A travers le regard des gens aussi. Et je m'étonne à chaque fois. Ca faisait longtemps que personne ne m'avait surprise. C'est déstabilisant et très agréable. Résultat, le temps passe très vite. Résultat, la Demoiselle me rejoint ce soir. Résultat, elle me plait bien cette Demoiselle. Plus que bien.

lundi, août 28, 2006

Rien à dire, c'est le bordel =)

Journée presque banale. Réveil douloureux (je venais de rêver que ma soeur était morte), petit dèj et aprem sur l'échiquier. Même si... enfin bref. Donc pour occuper au mieux une après midi, quoi de mieux que la cuisine? ou plutot quoi de mieux que de regarder un monsieur en tablier vert préparer de ses grandes mains un délicieux browni chocolatpatissier-Nutella-petitplus maison pendant que mon rôle se borne à observer apprendre et profiter? Puis, calée sur un magnifique canapé cuir, le browni accompagné d'un verre de lait me fait encore plus apprécier les épisodes de Malcolm... je me marre toute seule. Retour en bus, une heure à ne penser à rien ou bien à tout en même temps. En profiter pour réfléchir? Même pas.

Arriba.

dimanche, août 27, 2006

Echec et mat

J'ai envoyé valser l'échéquier d'un coup de hanches. De là à savoir si c'était un coup très intelligent... j'ai jamais eu de patience avec les jeux qui demandent de la reflexion. On verra si on reprend une autre partie...
En attendant j'essaie de remettre de l'ordre dans ma tête, ce qui est assez complexe.

...

vendredi, août 25, 2006

Rolalah...

J'ai fait vraiment que de la merde aujourd'hui... depuis deux jours en fait. Ou depuis beaucoup plus longtemps. Certainement depuis fevrier à vrai dire. Mais c'est là une autre histoire, concentrons nous sur les dernières 48 heures. Une après midi, d'abord, à éprouver une jouissance sadique à voir souffrir un Fou, à le laisser mariner dans mon silence, à le perdre dans les dédalles de ma folie. Allez savoir pourquoi... c'est tellement simple de faire mal aux gens bien. La soirée qui suit se passe comme un anniversaire en petit commité: je suis complètement sèche. J'essaie d'appeler un Flo. Envie de l'insulter. Je tombe sur le répondeur. C'est mieux comme ça. J'appelle donc un autre monsieur. Disscussion que je préfèrerais oublier et dont je ne garde d'ailleur qu'un souvenir très flou. C'est mieux comme ça. Les textos qui ont suivis sont plus compliqués à oublier vu qu'ils sont enregistrés dans la mémoire de l'appareil... on verra bien. Le lendemain se passe presque normalement. Si on enlève un malentendu que je n'ai fait qu'envenimer sans le vouloir. Je me laisse déstabiliser par une voix sur mon répondeur. Cela dure une seconde et je retombe aussi tôt dans ma mauvaise foi et ma stupide cruauté. Bon c'est pas si grave en fait comme journée... ben si. Parce que plane au dessus de moi un malaise et une totale anarchie. Je ne sais absolument plus ou j'en suis. Je vogue sur une âme en galère. Je crois que je suis en train de tomber amoureuse d'une fille. C'est même très clair. Et à côté de ça je suis en totale dépendance d'une saloperie de drogue dont je ne peux absolument pas me passer. Je suis en manque et c'est dégueulasse comme sensation. Ca pourrait aussi être simple. Un petit sevrage, un retour aux amours hétéros dans un échiquier bien rangé.

"Continue à te droguer jusqu'a ce que t'en sois écoeurée"

...

C'est pas ce qu'il y a de plus sage ni de plus simple. J'ai une grosse envie de succomber. Bordel. NAN.

Je t'aime.
Parfois j'ai l'impression de devoir me justifier de l'amour que les autres me portent. Courber le dos pour ne pas leur déplaire et être sure qu'il ne me lacheront pas. Résultat j'ai du mal à être 100% naturelle, 100% à l'aise. Donc par extension j'ai du mal à savoir qui je suis. Je recherche l'amour des gens. Je suis dépendante des autres et de ce qu'ils ont à me donner. Encore et toujours une addiction. C'est malheureux ce besoin de se sentir aimer pour se sentir bien. Bien sur, tout le monde cherche à être aimé. On dépend les uns des autres. Et cet article ne sert absolument à rien. Il faut juste que j'occupe mon esprit. Je pourrais tout aussi bien aller me doucher mais non. Je rédige tout ce qui me passe par la tête. Heeeelp. Bon je vais quand même aller me doucher.

Si seulement l'eau pouvait aussi laver la sensation de malêtre.

jeudi, août 24, 2006

...

Bon. Ben voilà. Ya eu un faux pas sur l'échéquier. Je ne m'attarderais pas sur le fait en lui même qui est à mon sens hautement conpréhensible et largement pardonnable. N'empêche que je suis devenue folle l'espace d'une après midi. Ca commence par un vide. A l'annonce de la nouvelle je me vide complètement de toute contenance. Je pense que c'est là le point de départ à ma crise. Mes neurones se déconnectent et se reconnectent dans le désordre le plus total provoquant des réactions complètement décousues sans aucun sens et aucun lien entre elles. Des questions que je me pose. Le frapper ou l'embrasser? Se taire ou hurler? Rester ou partir? Marcher ou courir? Rire ou pleurer? Faire mal? Sur lui? Sur moi? comme je n'arrive pas à choisir je fais un peu de tout. Je suis décalée du monde. J'ai mal. Puis je m'en fout. Puis je me marre. Hystérique. Et je savoure. Paradoxal oui complètement. C'est fou comme on se sent vivre dans ces moments là. Si on prend quelques secondes, on se sent presque bien. Je me découvre des tendances maso. Vraiment j'ai passé une journée géniale. Un coup un vrai dans le creux du ventre si bien qu'on sent tout son corps se tendre. J'ai vécu aujourd'hui. Très fort.

Je suis timbrée.

mercredi, août 23, 2006

Le cap sur la bohème

Fin de vacance placée sous le signe du roots et du laisser aller le plus total et le plus jouissif qui soit. tout d'abord départ à l'arraché chez un jeune homme très sympathique et un peu décalé pour le plus grand festival d'art de rue. Là je change de monde. Une ambiance totalement géniale et complètement hors norme. Trois jours dans une nouvelle planète dans laquelle je me sens chez moi. Retour à Tarbes le samedi je n'ai même pas le temps de défaire mon sac que je repars pour trois jours sur l'échiquier. Je revois des condisciples de Marie Q et je rencontre des gens, encore, et ça me fait plus plaisir que ce que j'aurais pu imaginer. Entre temps je me réconcilie avec mon cher et tendre voisin. Et je passe une soirée avec mes Orleixois préférés. Ya de la houle sur mes flots. On s'y fait c'set la vie et c'set ça qui est bon.

Ma vie est géniale. Elle fait mal parfois mais que c'est bon...

mardi, août 15, 2006

"Alors, levant les yeux de son livre, elle laissa son regard se perdre dans l'insondable"
Encore une petite soirée passée sur l'échéquier et une journée plongée dans les habitudes que j'avais perdues, comme par exemple revoir des personnes qui me sont chères. Retrouver le parfum particulier de chacune d'elle et apprécier leur compagnie, une heure, deux heures. Le retour à la normale ne me vaut rien, je sens comme une pointe de nostalgie percer mon palpitant. Mais est-ce vraiment dû à cette journée? That is the schtroumpf.
Rien à voir avec la choucroute mais j'ai découvert une B.D particulièrement originale et vraiment très interessante. Nous sommes dans le futur, un futur très formel, très éloigné de l'ambiance Le cinquième élément. Un futur assez semblable à notre monde d'aujourd'hui, à la différence que la planète est recouverte de glace et que ses nouveaux habitants ignorent tout de nous. Une expédition scientifique se lance donc à la recherche des traces de notre civilisation et imagine ce que devait être notre vie, sans aucun indice de ce qu'elle aurait pu être. Des yeux neufs et complètements objectifs qui tentent à partir de découvertes genre un vieil entrepôt tagué de reconstruire notre histoire. Ca donne un concentré de philosophie, un peu loufoque parfois, mais qui semble vraiment réaliste... un point de vue à creuser.
Quant aux dessins, ils sont dans une espèce de flou, les contours ne sont pas toujours nets, ce qui fait qu'on à un peu l'impression de tomber dans un rêve. Une impression d'imprécision très agréable.
Je conseille donc Période glaciaire de Nicolas de Crecy.
A part ça, ça va.

dimanche, août 13, 2006

Et ces ptits moments pleins de charme

Oui je parle bien de ces petites soirées, de ces après midi calé en bonne compagnie ou l'on ne voit pas le temps passer et ou l'on oublie le reste du monde. Par exemple, hier soir avec Virginie, les deux Jérémy et Antho. Soirée intelligente, d'ailleur... magnifique les trois frères.
Ou encore ces après midi sur l'échéquier à buller dans le premier sens du termes et apprécier simplement de ne rien faire. C'est beau la vie, c'est beau les gens, j'aime tout le monde.

Et en plus ya Papi fait de la résistance. C'est le bonheur.

samedi, août 12, 2006

Changement

J'avais envie de changements, je suis servie. Changement très materiel d'abord, ma chambre. Transvasée dans celle de ma soeur-qui-n'est-plus-à-la-maison-et-dont-la-chambre-est-vaste. Nouveau bureau, nouvelle armoire, nouveau meuble, nouveau matelas. Dépaysement total et une sensation d'impersonnalité à laquelle je songe remédier très vite et très fort. Ca promet et ça effraie dors et déjà les autorités parentales.

Changement dans ma vie sentimentale aussi (non je ne ferais pas un chapitre à l'eau de rose, non. Simplement une étude froide et distanciée des faits). Je suis donc en ce moment avec le Fou et on continue tranquillement notre partie d'échec. En attendant, je fais toujours des vagues avec le Marin (toujours ailleur, même quand il est là). Même si je sens bien que quelque chose à changé. Et c'est peut être bien moi. Aurais je relativisé? Serais je devenue une jeune fille capable de réflexion? Peut être... premier pas vers la raison. Reste à savoir si cette illumination de l'esprit me plaît vraiment.

Changement en prévision, enfin. J'ai très envie de devenir blonde, pour voir ce que cela fait. J'ai l'impression que la vie des blondes est plus simple (je ne dis pas que les blondes sont plus simples hein ne me faites pas dire ce que je n'ai pas pensé). Ou bien brune. Sympathique idée également.
Je songe également à changer de pays, histoire de ne pas faire les choses à moitié. Je pense à l'Angleterre, mais aussi à nos nouveaux compatriotes européens des pays de l'Est. Estonie ou Bulgarie ou Autre...

Je vais, sur ce, achever de personnaliser mon antre. Un changement concret c'set bien aussi.

vendredi, août 04, 2006

Nat aime:

-Toulouse le jour
-Le capitole
-Le bar le Picadilly
-Le café non sucré
-Marie Louise

-Toulouse la nuit
-La place St George
-Myriam
-Le bar le Wallace
-Le violon la contrebasse la guitare et les percu
-La rue St Rome

-Le Toulousain
-Etre assise sur la pas de la porte à 1h du matin avec la pluie, Marc et des mirages
-Serge
-Plaisance du Touch
-Pirate des caraïbes II
-L'encyclopédie de Weber
-Le train
-Etre bien
-Aimer