vendredi, août 25, 2006

Rolalah...

J'ai fait vraiment que de la merde aujourd'hui... depuis deux jours en fait. Ou depuis beaucoup plus longtemps. Certainement depuis fevrier à vrai dire. Mais c'est là une autre histoire, concentrons nous sur les dernières 48 heures. Une après midi, d'abord, à éprouver une jouissance sadique à voir souffrir un Fou, à le laisser mariner dans mon silence, à le perdre dans les dédalles de ma folie. Allez savoir pourquoi... c'est tellement simple de faire mal aux gens bien. La soirée qui suit se passe comme un anniversaire en petit commité: je suis complètement sèche. J'essaie d'appeler un Flo. Envie de l'insulter. Je tombe sur le répondeur. C'est mieux comme ça. J'appelle donc un autre monsieur. Disscussion que je préfèrerais oublier et dont je ne garde d'ailleur qu'un souvenir très flou. C'est mieux comme ça. Les textos qui ont suivis sont plus compliqués à oublier vu qu'ils sont enregistrés dans la mémoire de l'appareil... on verra bien. Le lendemain se passe presque normalement. Si on enlève un malentendu que je n'ai fait qu'envenimer sans le vouloir. Je me laisse déstabiliser par une voix sur mon répondeur. Cela dure une seconde et je retombe aussi tôt dans ma mauvaise foi et ma stupide cruauté. Bon c'est pas si grave en fait comme journée... ben si. Parce que plane au dessus de moi un malaise et une totale anarchie. Je ne sais absolument plus ou j'en suis. Je vogue sur une âme en galère. Je crois que je suis en train de tomber amoureuse d'une fille. C'est même très clair. Et à côté de ça je suis en totale dépendance d'une saloperie de drogue dont je ne peux absolument pas me passer. Je suis en manque et c'est dégueulasse comme sensation. Ca pourrait aussi être simple. Un petit sevrage, un retour aux amours hétéros dans un échiquier bien rangé.

"Continue à te droguer jusqu'a ce que t'en sois écoeurée"

...

C'est pas ce qu'il y a de plus sage ni de plus simple. J'ai une grosse envie de succomber. Bordel. NAN.

Je t'aime.

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