mercredi, mai 09, 2007

Comme un putain de coup de barre

Mon vase déborde et mon ventre aussi. Trop plein de tout, de sucre, de bouffe, de fatigue, de gens, de bruit, de solitude sociale, d'incompréhension, de kilo bref la soupape est flambée, j'aimerais faire crâmer la ville entière et partir me faire retirer le surplus de gras dans une clinique Suisse parce que bordel j'ai pas envie de faire un régime, mais re-bordel j'en ai marre de me trimballer avec une enveloppe corporelle qui me met en dépression à chaque passage devant le miroir.
Les pubs Special K défilent et j'arriverais presque à me convaincre qu'il suffit d'avaler deux bols de céréales en plein milieu d'un repas pour être bien dans ma peau. Mais de un, il y a beaucoup plus à faire, de deux, on achète jamais de Spécial K, de trois, je n'ai aucune aide dans le cocon familial pour m'aider à perdre ces foutus kilos. Je me sens excessivement laide, j'ai plus de fringues, je me sape mal, mes cheveux sont raplapla. Je suis moche, aujourd'hui, et ça me bouffe.
Je sais, y'a des gens qui meurent et Sarkosy est président mais j'ai envie de me plaindre et d'être centrée sur mon débordant nombril au moins une foutue minute. Hurler que j'ai des problèmes insignifiants est jouissif, malsain, inconstructif.

JE SAIS.




Pensée du jour: plus je regarde le Destin de Lisa, plus je me reconnais.
Météo: nuage en surpoids

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