lundi, juin 11, 2007

La philo c'est bien. Quand ça s'arrête.

Quatre heures à établir des liens foireux entre Aristote et Sartre, je m'étais juré d'inclure l'auteur de La Nausée dans quelque sujet de philo que ce soit. Pari réussi, le pire est encore à venir.

Dès 7h30, entre les visages inconnus, les vieux souvenirs, ceux qui font plaisirs à voir, les invités surprise et ceux qu'on aurait préféré ne pas croiser, le monde se concentre dans Marie Curie, centre incontesté de la terre pour une bonne semaine.

Les questions idotes fusent.
"Comment ça va?" comme avant un bac.
"T'as bien dormis?" devine.
"Tu stresse toi?" Boarf.
Et on y répond idiotement. Puisqu'après tout, c'est juste une sale semaine à passer. Pas de quoi en chier une pendule.

Je traverse la foule pour dire bonjour, à droite à gauche devant derrière ce n'est que pronostics, calculs d'éventuelles moyennes, rire nerveux et cris de libération. Et on refait les dissertations, les commentaires, on revoit après coup les notions, celles que l'on a oublié ou celles que l'on a mal utilisé.

La détente.

Habillée comme ma mère, je sirote mon expresso au Rex en lisant le Glamour du mois. Jour faste, je fête à ma manière la fin de la métaphysique. Dans trois quart d'heure, je raconterais des potins à Cynthia qui m'en racontera d'autres, j'établierais une liste de projets post bac et imaginerais ma joie quand le tout sera derrière nous, loin derrière, jusqu'aux partiels.


Juste pour ça, oui, j'aime le bac.

Juste pour ça.


Pensée du jour: je compte le temps en bonbons.
Météo: une semaine avant mon été.

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